ROME, Lundi 19 avril 2010 (ZENIT.org) – « Un bilan riche et plein » d’un pontificat dépensé « au service de Dieu et de l’humanité ». C’est ainsi que le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège résume les cinq premières années de pontificat de Benoît XVI, dont c’est l’anniversaire aujourd’hui.
« Le temps a passé vite et les évènements ont été intenses durant ces cinq années de pontificat », souligne le père Lombardi dans son éditorial pour Octava Dies, le bulletin hebdomadaire d’information du Centre de télévision du Vatican (CTV) dont il est aussi le directeur.
« Pour en faire une lecture correcte, explique-t-il, il faut revenir en arrière et repenser à ce matin où, dans la Chapelle sixtine, le pape recevait l’héritage de son grand prédécesseur et indiquait les priorités qui auraient orienté son service ‘dans la vigne du Seigneur’ ».
Benoît XVI souligne, « le rapport de l’homme avec Dieu, révélé par Jésus Christ, rencontré en particulier dans l’Eucharistie, dans le culte de l’Eglise. L’engagement ‘sans économie d’énergies’ pour reconstituer ‘l’unité pleine et visible de tous les disciples du Christ’. Le désir de répondre à ‘la demande d’aide de l’humanité qui, aujourd’hui, troublée par les incertitudes et les craintes, s’interroge sur son avenir’ ».
« Le dialogue ‘ouvert et sincère’ avec les disciples des autres religions ou avec ceux qui cherchent tout simplement une réponse aux questions fondamentales de l’existence, ‘pour la recherche du bien véritable de l’homme et de la société’ », rappelle le Père Lombardi.
« Il ne fait aucun doute que ce sont là les priorités réelles du pontificat » de Benoît XVI, déclare-t-il. Des priorités poursuivies avec courage et cohérence dans un contexte souvent soumis à des tensions et des obstacles. Mais Benoît XVI disait qu’il n’aurait jamais cherché à faire briller sa propre lumière, mais celle du Christ ».
« Auschwitz, Istanbul, New York, Sydney, Paris, l’Afrique, Jérusalem. Synagogues et mosquées, encycliques sur la charité, sur l’espérance, sur l’éthique dans le développement, dans l’économie et dans le respect de l’environnement. Un bilan riche et plein, de service à Dieu et à l’humanité. Un chemin à poursuivre, sur une route sûre », conclut le Père Lombardi.
