ROME, Mardi 30 mars 2010 (ZENIT.org) – Caritas Chili a adressé au réseau International Caritas une demande spéciale d’aide d’urgence d’un montant de 8,8 millions de dollars pour aider les victimes du tremblements de terre qui a frappé le Chili le 27 février dernier.
Les fonds récoltés serviront non seulement à apporter des vivres, des articles de premières nécessités et à lancer des programmes pour que pêcheurs et agriculteurs, les deux catégories les plus touchées par le séisme, puissent retrouver leurs moyens de subsistance élémentaires.
Parallèlement, Caritas Chili offrira également un soutien spirituel et psychologique aux personnes traumatisées par le séisme : « Il ne suffit pas de distribuer des rations alimentaires », explique l’évêque Manuel Camillo Vial, président de Caritas Chili. « Nous devons écouter les personnes. Elles ont souvent besoin de nous raconter ce qu’elles ont vécu et ce qu’elles continuent de vivre avec les répliques des secousses sismiques ».
D’une durée de neuf mois, le programme d’urgence aidera 542 000 personnes au centre et au sud du Chili, en particulier autour de la capitale Santiago et à Concepción, une des villes les plus touchées par le séisme.
Le séisme d’une magnitude de 8,8 sur l’échelle de Richter, parmi les plus violents séismes jamais enregistrés, a touché près de deux millions de chiliens, causant la mort de plusieurs centaines de personnes entraînant d’importants dégâts matériels, notamment au niveau des routes, des hôpitaux et des écoles
Le tremblement de terre a détruit le bureau de la Caritas diocésaine de Concepción et endommagé le bureau national Caritas à Santiago, où le travail se poursuit toutefois relativement normalement.
Globalement, le tremblement de terre au Chili a causé moins de dégâts que celui qui a frappé Haïti six semaines auparavant. Les édifices au Chili, reconstruits selon des normes de construction strictes après un autre séisme en 1960, ont mieux résisté aux secousses.
L’épicentre du séisme se trouvait au large de la côte et n’a donc pas touché les zones fortement peuplées, tandis que le tremblement de terre en Haïti s’est produit très près de la capitale Port-au-Prince.