ROME, Mardi 1er décembre 2009 (ZENIT.org) – « Le Traité de Lisbonne et sa contribution au dialogue avec les religions et communauté philosophiques » fait l’objet de cette déclaration de Mgr Jozef De Kesel, évêque auxiliaire pour Malines-Bruxelles et délégué de la Conférence épiscopale auprès de la « Commission des épiscopats de la Communauté européenne » ().
Déclaration de Mgr Jozef De Kesel
Ce 1er décembre, marque l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne. Avec la réforme des Institutions de l’Union européenne, ce Traité reconnaît en son article 17 l’identité et la contribution spécifique des Eglises, ainsi que des organisations philosophiques et non confessionnelles. Par cet article, l’Union s’engage à mener un dialogue « ouvert, transparent et régulier » avec celles-ci. La distinction entre les sphères du politique et du religieux est une valeur intégrée et reconnue dans l’Union. Elle fait partie du patrimoine de la civilisation occidentale. Cependant, permettre aux forces vives de la société de participer aux processus d’élaboration des décisions – à ne pas confondre avec celui de prise de décision – constitue un principe de bonne gouvernance. Aujourd’hui, dans une société pluraliste, le dialogue entre les autorités politiques, d’une part, et les grandes convictions religieuses ou philosophiques, de l’autre, est essentiel pour favoriser un échange d’idées fructueux fondé sur le respect mutuel, la raison ainsi que la volonté d’écoute de l’autre et d’inspiration réciproque.
Mgr Jozef DE KESEL,
Evêque auxiliaire pour Malines-Bruxelles
Délégué de la Conférence épiscopale auprès de la COMECE
(Commission des Episcopats de la Communauté européenne www.comece.eu)