ROME, Mardi 21 juillet (ZENIT.org
Face aux nouvelles de décès publiées par les moyens de communication, « nous sommes un peu surpris, mais il s’agit d’une surprise relative puisqu’il existe de nombreux précédents, c’est-à-dire le fait que l’apparition d’une nouvelle souche puisse déterminer des vagues d’épidémies, même en dehors de la saison habituelle qui est l’hiver ».
Le directeur des services de santé du Vatican à expliqué lundi aux micros de « Radio Vatican » que l’on estime entre 3.000 et 5.000 les cas de décès, mais naturellement sur des millions de personnes infectées.
« Donc le taux de mortalité peut être considéré comme bas, voire même très bas, constate-t-il. Naturellement, la diffusion de la maladie est telle que l’on assiste ensuite à des décès de manière significative ».
Selon le médecin, « la course au vaccin est absolument velléitaire, car tant qu’il n’est pas prêt et que sa sécurité et son efficacité n’ont pas été testés, à savoir la minimisation des effets collatéraux, il ne sera pas mis en circulation ».
« Il est donc inutile de se presser pour se procurer un vaccin qui n’existe pas, conclut-il. Lorsqu’il sera prêt, nous verrons de quelle manière le ministère de la santé italien, les autorités sanitaires italiennes décideront de la distribuer ».