Piergiorgio Frassati, un exemple pour les jeunes, aujourd’hui

Salutation de Benoît XVI aux jeunes

Share this Entry

ROME, Mercredi 8 juillet 2009 (ZENIT.org) – Le bienheureux Piergiorgio (Pierre Georges) Frassati, est un exemple pour les jeunes, aujourd’hui, et spécialement pendant l’été, souligne Benoît XVI.

Le pape a cité le jeune bienheureux de Turin lors de la traditionnelle salutation du pape aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés, à l’issue de l’audience du mercredi. C’est en effet le 4 juillet l’anniversaire de sa « naissance au ciel » et donc de sa fête liturgique.

« Chers jeunes, a dit le pape, je sais que beaucoup d’entre vous profitez du temps de l’été pour vivre une expérience significative de spiritualité et de service : je vous encourage à cela et je vous recommande l’exemple d’un jeune de votre âge, le bienheureux Piergiorgio Frassati ».

Piergiorgio Frassati (1901-1925), jeune laïc, étudiant ingénieur, qui passait des nuits à adorer le Saint-Sacrement et son temps libre au service des pauvres ou en randonnées en montagnes qui commençaient par la messe, a été donné aux jeunes en exemple par Jean-Paul II qui voyait en lui l’homme des « huit béatitudes ».

Ce jeune tertiaire dominicain a en effet été béatifié par Jean-Paul II le 20 mai 1990. Il lui arrivait de rentrer à pied, ayant tout donné en aumônes. Il restait soucieux des pauvres qui devaient rester à Turin l’été, au moment où la ville se vidait des bienfaiteurs habituels, partis en vacances.

Entraîné à l’effort sportif par sa mère, il emmenait ses amis à des courses dans les Alpes voisines, sans oublier de réveiller ses compagnons en fanfare pour assister à la messe avant de se mettre en marche. Sa joie de vivre pouvait se faire aussi bruyante que son dévouement était discret.

Et lorsque son père fut nommé « employé » – lisez ambassadeur – à l’ambassade de Berlin, il se joignit aux cercles de bienfaisance berlinois. Il voulait s’employer pour la promotion de la paix en Europe. Membre de la Fédération universitaire catholique italienne, il rêvera d’un mouvement social où se retrouveraient solidaires étudiants et ouvriers. Il milita au parti populaire italien fondé par Don Sturzo en 1921.

Quelques jours avant sa mort, sa grand-mère tomba elle-même malade, absorbant l’attention des siens. Or un matin Piergiorgio ne se sentit pas bien. Il s’en voulut de se montrer paresseux, n’étant pas encore debout à 9 heures. Ce doit être la grippe, pensait-on. Mais le mal empirait. Et il fut emporté, discrètement, en quelques jours, par une poliomyélite fulgurante. Ce n’est qu’à ses funérailles que sa famille découvrit qui il était : les pauvres de Turin vinrent en foule lui rendre un dernier hommage.

Aux malades, Benoît XVI a adressé ces paroles : « A vous, chers malades, je souhaite de trouver le réconfort dans les paroles de l’apôtre Paul que la liturgie nous a à nouveau proposées dimanche dernier : ‘je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ’ » (2 Co 12, 9).

Enfin, Benoît XVI a encouragé les jeunes mariés à « toujours savoir cultiver, par la prière et l’amour mutuel, la relation conjugale scellée par le sacrement nuptial ».

Anita S. Bourdin

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel