L'importance de la famille dans la société

Nouvelles initiatives du Saint-Siège en faveur de la famille

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ROME, Lundi 18 mai 2009 (ZENIT.org) – Le conseil pontifical pour la famille se propose de coordonner et de renforcer dans les diocèses, les expériences pastorales en faveur des familles, de promouvoir des recherches qui fassent connaître les avantages d’une famille solide et les dégâts provoqués dans celles qui sont en crise.

Cette proposition a été rendue publique par le président du dicastère, le cardinal Ennio Antonelli, lors d’une conférence sur la famille et sa mission d’éducatrice, tenue le 7 mai au séminaire conciliaire de Barcelone. 

Le cardinal Antonelli a indiqué que le dicastère s’emploierait, en collaboration avec les conférences épiscopales, « à sensibiliser l’opinion publique sur son intérêt à soutenir une politique favorable aux familles, afin que le langage des faits prévale sur celui des idéologies », souligne un communiqué de l’archevêché de Barcelone. 

Le cardinal a proposé quelques pistes d’action pastorale visant à aider les familles, comme la création de groupes de couples dans les paroisses, dirigés par des couples bien préparés, la consolidation des mouvements de spiritualité et l’engagement des familles dans des associations de type social. 

Il a aussi proposé que la préparation au mariage se fasse sous forme de parcours qui commence quand l’homme et la femme parlent déjà d’unir définitivement leurs vies. 

« Il faut aider les personnes à découvrir ce qu’est la vie chrétienne, ses positions, le rapport avec Jésus Christ et avec l’Eglise, les comportements face à l’argent et à la sexualité, le pardon, l’esprit de sacrifice et l’importance de la prière », affirme le cardinal qui souligne par ailleurs l’importance de « promouvoir des rencontres de familles, de dialogue, de prière, d’amitié, des rencontres qui ouvrent le cercle familial fermé » . 

Selon le cardinal Antonelli, la famille actuelle est faible, et sa faiblesse est due à des tendances culturelles qui lui sont  défavorables et qui desservent la dignité de la personne humaine, comme le relativisme, le subjectivisme, l’utilitarisme, l’individualisme et l’absence de considération de la famille en tant que communauté de personnes.

De même qu’influent la faiblesse des convictions religieuses de la part des parents, un manque de valorisation quant à leur mission première qui est d’éduquer, du à l’absence de la figure paternelle, à l’absence de la mère à la maison, le relativisme éthique et religieux, les traumatismes familiaux que provoquent séparations et divorces… 

Pour le cardinal italien, ces carences familiales dans la mission d’éducation font que les enfants grandissent sans de profondes convictions religieuses et qu’ils nourrissent des idéaux superficiels et sans contenu spirituel. 

Il y a au sein de la famille, « une urgence d’éducation », a-t-il souligné en reprenant l’expression du pape Benoît XVI. 

Le président du Conseil pontifical pour la famille a réaffirmé que la famille doit être le lieu même où se développe la vocation à l’amour, où a lieu la découverte de l’autre, un lieu où l’on apprend la communion et la solidarité, à valoriser les personnes et leurs différences, à découvrir la vocation au mariage et l‘identité sexuelle. 

Mais la famille doit être également le lieu de la procréation et de l’éducation à la confiance et à l’amour, qui va au-delà de l’enseignement théorique, l’endroit où l’on apprend à être soi-même.

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ZENIT Staff

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