ROME, Mercredi 25 mars 2009 (ZENIT.org) – Au Brésil, l’archevêque de Recife, Mgr Cardoso Sobrinho « n’a excommunié personne », rappelle, à la suite des évêques du Brésil, la conférence des évêques de France.
Constatant en effet que « l’affaire de la fillette brésilienne » continue de susciter des questions et des commentaires, l’Eglise en France propose sur son site plusieurs « liens » qui permettent de prendre connaissance des précisions apportées par le Président de la Conférence des évêques du Brésil (CNBB) au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue à Brasilia le 13 mars dernier.
Mgr Dimas Lara Barbosa, secrétaire général de la CNBB, et Mgr Geraldo Lyrio Roche, président de la CNBB sont intervenus pour rappeler que ni l’enfant, ni ses parents, ni personne n’a été excommunié par l’archevêque de Recife.
Pour le compte-rendu de cette conférence de presse, on peut consulter le site Internet de la Conférence des évêques du Brésil au lien suivant:
http://www.cnbb.org.br/ns/modules/news/article.php?storyid=1149&keywords=lara+barbosa
La CEF propose la traduction des paragraphes n° 7 et 8 de ce compte-rendu :
Pour Mgr Dimas, l’archevêque Mgr José Cardoso Sobrinho, « n’a excommunié personne », mais seulement rappelé une norme qui existe dans le Droit
Canon. « Dans certains cas spécifiques, ce type de sanction est prévu, comme, par exemple, la profanation du Saint-Sacrement, ou la cas d’un prêtre qui révèle un secret de la confession, ce en quoi la personne par le simple fait d’avoir commis ce type d’acte, est mise hors de la communion de l’Eglise », explique-t-il . C’est ce qu’on appelle l’excommunication latae sententiae.
Le président de la CNBB confirme les propos de Mgr Dimas : « En fait
l’archevêque n’a excommunié personne. Il a rappelé que ce type d’acte ouvre à de telles possibilités, en accord avec ce que prévoit le Droit canonique. »
Pour accéder à la traduction complète de ce compte-rendu :
Par ailleurs, vous trouverez notre dossier sur cette affaire, en ligne depuis
le 13 mars, sur le site www.eglise.catholique.fr :
Pour sa part, le Vatican prône de toute façon la miséricorde. Une voix autorisée dans ce domaine, le président de l’Académie pontificale pour la Vie, Mgr Rino Fisichella, a rappelé, dans L’Osservatore Romano du 15 mars, qu’il faut donner la priorité au « témoignage de proximité avec celui qui souffre », à « un acte de miséricorde ».
L’enfant, pour Mgr Fisichella, doit « avant tout être défendue, embrassée, caressée avec douceur pour lui faire sentir que nous étions tous avec elle (…). Tous, sans distinction aucune ».