ROME, Dimanche 15 mars 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI a encore une fois lancé un fort appel à l’unité, en recevant le 14 mars au Vatican les évêques d’Argentine en visite Ad limina.
« Le ministère épiscopal est au service de l’unité et de la communion de tout le corps mystique du Christ », a estimé Benoît XVI. « L’évêque, qui est le principe et le fondement visible d’unité dans son église particulière, est appelé à encourager et à défendre l’intégrité de la foi et de la discipline commune de toute l’Eglise, enseignant par ailleurs aux fidèles à aimer tous leurs frères ».
Devant les prélats de la Conférence épiscopale d’Argentine, le pape a fait part de sa « reconnaissance » envers les évêques pour leur « volonté décisive de maintenir et de renforcer l’unité » au sein de la conférence épiscopale et des communautés diocésaines.
« Cette unité, que vous devez encourager intensément et de manière visible, sera par ailleurs source de consolation dans la charge sérieuse qui vous a été confiée », a ajouté le pape. « Grâce à cette collégialité affective et effective, aucun évêque n’est seul, parce qu’il est toujours uni étroitement au Christ, Bon Pasteur, et aussi, en vertu de son ordination épiscopale et de la communion hiérarchique, à ses frères dans l’épiscopat et à celui que le Seigneur a choisi comme successeur de Pierre ».
« Je désire vous dire maintenant, de manière particulière, que vous pouvez compter sur tout mon soutien, ma prière quotidienne et ma proximité spirituelle dans votre effort et votre engagement pour faire de l’Eglise ‘une maison et une école de communion’ », a-t-il affirmé en citant Jean-Paul II.
Le pape a affirmé que « cet esprit de communion » avait « un domaine privilégié d’application dans les relations de l’évêque avec ses prêtres ». « Je connais bien votre volonté de prêter une plus grande attention à vos prêtres et, avec le concile Vatican II, je vous encourage à vous préoccuper avec amour de vos pères et de vos frères ».
« Je vous exhorte aussi à faire preuve de charité et de prudence quand vous devez corriger des enseignements, des attitudes ou des comportements qui ne conviennent pas à la condition sacerdotale de vos plus proches collaborateurs et qui, par ailleurs, peuvent détériorer et troubler la foi et la vie chrétienne des fidèles », a conclu Benoît XVI.
Marine Soreau