ROME, Mercredi 21 janvier 2009 (ZENIT.org) – Dans le climat international actuel marqué par la « xénophobie » et le « terrorisme mondial », Mgr Agostino Marchetto a qualifié les jeunes qui ont quitté leur pays pour entreprendre des études à l’étranger d’« ambassadeurs » de paix et de réconciliation.
Les propos du secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des Migrants et des personnes en déplacement, en visite aux Etats-Unis, ont été relayés par L’Osservatore Romano, le 21 janvier.
Depuis le 19 janvier, Mgr Marchetto participe à un certain de nombre de rencontres avec les communautés des universités catholiques américaines membres de l’Association des Instituts supérieurs et des universités catholiques (Accu).
Ainsi, pour Mgr Marchetto, « dans le climat actuel, où l’on assiste à la diffusion de la xénophobie, du terrorisme mondial et d’une instabilité croissante dans différentes parties du monde, les jeunes, et en particulier les étudiants » qu’il a qualifié d’« ambassadeurs », peuvent devenir « un signe prophétique qui mène à la paix et à la réconciliation ».
Dans son intervention, le haut prélat a notamment insisté sur le sens de l’accueil envers les jeunes étudiants. « Il exige un esprit ouvert et une disponibilité concrète. En d’autres termes, l’accueil est une priorité », a-t-il ajouté.
Selon L’Osservatore Romano, des études récentes montrent que le nombre total d’étudiants qui se déplacent pour recevoir une instruction dans le tertiaire a atteint globalement plus de 2,7 millions en 2005. Ce qui correspond à une augmentation d’environ 61 % par rapport à 1999.
Plus de 90 % des étudiants internationaux se sont rendus dans des pays appartenant à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les principales destinations sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Australie avec plus de 70 %.
Quant aux pays de provenance des étudiants : l’Inde (15,2%), la Chine (13%), la Corée du Sud (11,1%), le Japon (5,4%) et le Canada (4,7%), avec une augmentation récente des étudiants provenant d’Arabie Saoudite, d’Irak et du Qatar.
Marine Soreau