ROME, Mardi 6 janvier 2009 (ZENIT.org) – Quatre ans après le tsunami qui a frappé, le 26 décembre 2004, les côtes du Golfe du Bengale en Inde, au Srilanka, en Indonésie et en Thaïlande, la Caritas a lancé une nouvelle opération qui consiste à promouvoir des projets de développement à long terme dans chacun de ces quatre pays.
Depuis 2004 le réseau international de la Caritas et chaque Caritas nationale des pays concernés ont réalisé un énorme travail humanitaire pour tenter de diminuer les effets de cette catastrophe naturelle qui a fait plus de 220.000 morts, quelque 22.000 disparus et provoqué le déplacement d’un million et demi de personnes, touchant un total de 4 à 6 millions de personnes dans tout le sud-est asiatique.
L’action de la Caritas s’est développée dans le contexte des Plans de secours et de reconstruction mis en œuvre par chaque Caritas locale, ces derniers supposant un investissement de 100.173.000 dollars au Sri Lanka, 6.180.000 en Thaïlande, 261.770.000 en Indonésie et 117.500.000 en Inde.
Au total, durant ces quatre dernières années, le réseau international Caritas a destiné 485.623.000 dollars (environ 373 millions d’euro), à des programmes en faveur des victimes du tsunami.
Les principaux destinataires de l’action Caritas sont les femmes, les enfants, les personnes âgées, les handicapés, les pécheurs, les immigrés, les réfugiés et les personnes déplacées, toutes les personnes qui n’ont pas pu être aidées par les autres réseaux et organisations. Toutes les actions visant à répondre aux besoins de centaines de milliers de victimes étaient fondées sur les principes inspirateurs du travail de la Caritas en termes de coopération : solidarité, subsidiarité, fraternité, transparence, indépendance, austérité et efficacité.
L’organisme a travaillé de concert avec certaines congrégations religieuses présentes dans les régions avant la catastrophe et qui se sont jointes à leurs efforts aussitôt après.
La coordination a été particulièrement intense avec la Compagnie de Jésus en Indonésie ; avec les Carmes, les Clarétains et les Frères de l’Amour miséricordieux en Inde ; avec les Camilliens en Thaïlande. L’apport total de toutes ces congrégations à la reconstruction entreprise ces 4 dernières années s’élève à 2,12 millions d’euro.
Les stratégies d’intervention à long terme prévoient le renforcement communautaire et le développement intégral durable, la formation pour la prévention et la réduction des risques de catastrophe, des stratégies de médiation pour les conflits et la consolidation des organisations locales.