ROME, Mardi 18 novembre 2008 (ZENIT.org) – Après la sentence de la Cour de cassation italienne qui s’est prononcée définitivement sur le cas d’Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis 16 ans, permettant de fait à son père de déconnecter la sonde naso-gastrique qui permet de la nourrir, la conférence épiscopale italienne a de nouveau demandé qu’une loi sur la fin de vie soit approuvée rapidement.
« La vie d’Eluana Englaro, dont le drame a mobilisé l’attention de notre pays, lit-on dans le message diffusé jeudi dernier par la présidence de la CEI, est désormais en chemin vers la mort ».
« Alors que nous participons avec respect et une compassion profonde à ce douloureux événement, ajoutent les évêques italiens, comment ne pas rappeler à leur responsabilité morale tous ceux qui participent en ce moment à mettre fin à son existence ».
« L’Eglise est convaincue que l’alimentation et l’hydratation ne constituent pas une forme d’acharnement thérapeutique. Elle l’a plusieurs fois affirmé, et ne peut que le réaffirmer en ce moment tragique », ajoutent-ils.
« Dans ce contexte, soulignent-ils, réitérant ce qui a déjà été dit durant le Conseil national de la CEI en septembre dernier, il est de plus en plus urgent de réfléchir au besoin d’une loi sur la fin de vie, dont les contenus seraient sans équivoque pour la sauvegarde de la vie, et l’élaboration le résultat d’un consensus le plus large possible, entre tous les hommes de bonne volonté ».