ROME, Vendredi 31 octobre 2008 (ZENIT.org) – « Malgré le passage des années, les documents conciliaires n’ont pas perdu de leur actualité ». Ils se révèlent au contraire « particulièrement pertinents face aux nouveaux problèmes de l’Eglise et de la société globalisée actuelle ».
C’est ce qu’affirme Benoît XVI dans son message aux participants du Congrès international « le Vatican sous le pontificat de Jean Paul II », organisé par la Faculté pontificale de théologie San Bonaventura-Seraphicum et l’Institut de Documentation et d’Etudes du pontificat de Jean Paul II.
Dans son message, rendu public mardi, le pape, souligne que « nous sommes tous vraiment débiteurs de cet événement ecclésial extraordinaire », auquel, rappelle-il, il avait eu « l’honneur de participer en qualité d’expert ».
« Rendre le salut divin accessible à l’homme d’aujourd’hui fut pour le pape Jean XXIII la raison fondamentale de la convocation du Concile et c’est dans cette optique que les pères ont travaillé », dit-il.
Aussi Benoît XVI fait-il l’éloge de la personnalité et de l’œuvre du pape Jean-Paul II, qui « en tant que père conciliaire, avait apporté à ce Concile une contribution significative, devenant ensuite, par volonté divine, son premier exécuteur durant les années de son pontificat ».
Jean Paul II, « dans chacun de ses documents et encore plus dans ses choix et dans sa manière d’être pape, a bien intégré les lignes directrices du Concile œcuménique Vatican II, au point d’en devenir un interprète qualifié et un témoin cohérent », poursuit Benoît XVI dans son message.
Le Concile, ajoute-t-il par ailleurs « a jailli du cœur de Jean XXIII, mais il serait plus exact de dire que, comme tous les grands événements de l’histoire de l’Eglise, il a fait jailli du cœur de Dieu, de sa volonté salvifique ».
« Tout l’héritage doctrinal que nous retrouvons dans ses constitutions dogmatiques, dans les déclarations et dans les décrets, nous encourage aujourd’hui encore à approfondir la parole du Seigneur et à l’appliquer aux réalités actuelles de l’Eglise, tout en tenant compte des besoins de tant d’hommes et de femmes du monde moderne qui sont avides de connaître et d’expérimenter la lumière de l’espérance chrétienne ».
Dans son message, Benoît XVI souhaite enfin aux participants de se familiariser avec « les documents du Concile afin d’y trouver des réponses aux nombreuses interrogations de notre temps », en prenant exemple sur saint Bonaventure, patron du Seraphicum.
« Cette inquiétude pour le salut des hommes, qui animait les pères du Concile et dictait leurs efforts dans la recherche de solutions à tant de problèmes actuels, n’était pas moins forte dans le cœur de saint Bonaventure face aux espérances et aux angoisses des hommes de son temps », ajoute-t-il.
« Le but ultime de toutes nos activités doit être notre communion avec Dieu vivant, conclut-il. Et ceci à l’instar des Pères du Concile Vatican II, dont le dernier objectif de chaque élément de renouvellement de l’Eglise, fut de nous conduire au Dieu vivant qui s’est révélé en Jésus Christ ».
Inma Álvarez