ROME, Jeudi 17 juillet 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI a évoque la belle contribution des catholiques à la construction de la Nation australienne lors de son discours devant les autorités du pays. Il a nommé la bienheureuse Mary McKillop (cf. Zenit du 16 juillet 2008) et les personnes consacrées. Il s’est interrogé : Quel « genre de monde » allons-nous « remettre entre les mains des générations à venir » ?
« Parmi les colons qui, de l’Europe, arrivaient ici, il y avait toujours une proportion importante de catholiques, et nous devrions avoir une juste fierté pour leur participation à la construction de la nation, en particulier dans les domaines de l’éducation et de la santé, a souligné le pape.
« Une des figures éminentes de l’histoire de ce pays est la bienheureuse Mary MacKillop, sur la tombe de laquelle j’irai prier un peu plus tard, aujourd’hui même, a souligné le pape. Je sais que sa persévérance dans les adversités, ses interventions pour défendre ceux qui étaient traités de manière injuste et l’exemple concret de sainteté qu’elle a donné, sont devenus source d’inspiration pour tous les Australiens. Des générations d’Australiens lui doivent leur reconnaissance, ainsi qu’aux Sœurs de Saint-Joseph du Sacré-Cœur et à d’autres Congrégations religieuses pour le réseau d’écoles qu’elles ont créées ici, comme pour le témoignage de leur vie consacrée ».
Benoît XVI a évoqué le nouveau contexte du sécularisme ambiant en insistant sur la validité du témoignage catholique: « Dans le contexte actuel, plus sécularisé, la communauté catholique continue d’offrir une contribution importante à la vie nationale, non seulement dans les domaines de l’éducation et de la santé, mais en particulier en montrant la dimension spirituelle des questions qui sont les plus débattues dans le monde contemporain ».
Le pape posait aussi cette question : Quel « genre de monde » allons-nous « remettre entre les mains des générations à venir » ?
Il citait l’un des axes de son message en Australie, comme il l’a annoncé dès l’avion : la préservation de l’environnement. « Les merveilles de la création de Dieu nous rappellent la nécessité de protéger l’environnement et d’user des biens de la terre en les administrant de manière responsable. Je note à cet égard que l’Australie s’efforce avec sérieux de prendre ses propres responsabilités quant à la protection de la nature ».
Mais le pape parle parfois d’écologie intégrale en y incluant l’homme. C’est en substance ce qu’il disait en ajoutant : « De la même manière, en ce qui concerne la défense de l’homme, ce pays a soutenu généreusement des opérations internationales pour le maintien de la paix, en contribuant à la résolution de conflits dans le Pacifique, en Asie du Sud-Est et ailleurs ».
Enfin, le pape a souligné l’importance de la recherche de l’unité des chrétiens et du dialogue interreligieux. Il disait vouloir « encourager cet engagement important, signe de l’action réconciliatrice de l’Esprit qui nous pousse à rechercher l’unité dans la vérité et dans la charité ».
Anita S. Bourdin