ROME, Mercredi 25 juin 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI a béni une statue de saint Luigi Orione (1872-1940), « stratège de la charité », qui a été placée dans une niche extérieure de la basilique vaticane, avant l’audience de ce mercredi matin (cf. Zenit du 23 juin 2008).
Fondateur de la Petite Oeuvre de la Divine Providence, le P. Luigi Orione s’est particulièrement distingué pour secourir, pendant trois ans, les survivants du séisme de 1908 qui ravagea Messine et Reggio Calabria.
Le sculpteur Alessandro Romano a représenté Don Orione posant sa main droite sur l’Evangile, où il est inscrit : « Seule la charité sauvera le monde ». Il est accompagné d’un enfant sortant de ruines, rappelant l’œuvre du saint en faveur des sinistrés.
La statue est réalisée en marbre de Carrare, elle mesure 5, 40 m de haut, et elle pèse environ 25 tonnes.
« C’est un signe indélébile d’affection envers le pape et l’Eglise et un appel à vivre la charité évangélisatrice qui a fait de Don Orione un saint universel », a souligné le directeur général de l’œuvre de Don Orione, don Flavio Peloso.
Benoît XVI a salué la famille spirituelle de Don Orione à la fin de l’audience, l’encourageant « à poursuivre la route entreprise », et, en particulier, comme le disait celui-ci, à continuer « d’amener au Successeur de Pierre » les plus « petits », les travailleurs, et les blessés de la vie, « qui sont les plus chers au Christ et constituent les véritables trésors de l’Eglise du Christ ».
Jean-Paul II disait dans son homélie pour la canonisation : « Le coeur de ce stratège de la charité fut « sans frontières, car il était dilaté par la charité du Christ ». La passion pour le Christ fut l’âme de sa vie audacieuse, l’impulsion intérieure d’un altruisme sans réserve, la source toujours fraîche d’une inébranlable espérance ».
Il soulignait encore : « Cet humble fils d’un paveur proclame que « seule la charité sauvera le monde » et il répète à tous que « la joie parfaite ne peut se trouver que dans le parfait dévouement de soi- même à Dieu et aux hommes, à tous les hommes » ».
Anita S. Bourdin