ROME, Jeudi 6 mars 2008 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a reçu ce matin au Vatican le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier, qui a donné cet après midi un « cour magistral » à l’Institut pontifical oriental qui fête ses 90 ans.
Après l’entretien privé, le patriarche et le pape ont prié ensemble – notamment le Notre Père – en la chapelle Urbain VIII du Vatican.
Cet après midi, Bartholomaios Ier s’est rendu en la basilique Sainte-Marie Majeure, avant de présider, à l’Institut pontifical Oriental voisin, un cours magistral sur le thème : « Théologie, liturgie, et silence. Persectives fondamentales des Pères orientaux pour aujorud’hui ».
C’était la troisième rencontre entre Benoît XVI et le patriarche Batholomaios Ier, depuis la visite historique de Benoît XVI au Phanar, en novembre 2006, à l’occasion de la fête du saint patron de l’Eglise de Constatinople, saint André, et en octobre 2007, à Naples, à l’occasion du Rassemblement des religions pour la paix.
Au Phanar, le pape et le patriarche avaient signé une « Déclaration conjointe », sur les pas de Paul VI et Athénagoras.
Benoît XVI évoquait « l’engagement commun pour poursuivre la route vers le rétablissement (…) de la pleine communion entre l’Eglise de Rome et l’Eglise de Constantinople ».
« Je peux vous assurer que l’Eglise catholique est prête à faire tous les efforts possibles pour surmonter les obstacles et rechercher, avec nos frères et sœurs orthodoxes, les moyens toujours plus efficaces de collaboration pastorale pour atteindre ce but », avait déclaré Benoît XVI.
Il concluait en disant : « La divine liturgie à laquelle nous avons participé a été célébrée selon le rite de saint Jean Chrysostome. La croix et la résurrection de Jésus Christ sont restées mystiquement présents (…). Nous partageons tous, orthodoxes et catholiques, cette foi dans la mort rédemptrice de Jésus sur la croix et l’espérance que le Christ ressuscité offre à la famille humaine. Que notre prière et engagement quotidien soient inspirés du fervent désir d’être non seulement présents à la divine liturgie mais aussi d’être capables de la célébrer ensemble pour prendre part à l’unique table du Seigneur, partageant le même pain et le même calice ».
A la fin de la célébration solennelle, le pape et le patriarche oecuménique avaient donné la bénédiction ensemble.
Anita S. Bourdin
