ROME, Mercredi 5 mars 2008 (ZENIT.org) – L’enlèvement le 29 février dernier de l’archevêque de Mossoul (Irak), Mgr Paulos Faraj Rahho, a suscité la consternation des Jordaniens, souligne dans un communiqué son Altesse Royale le prince El Hassan Bin Talal, président du Conseil des préfets de l’Institut royal pour les études religieuses et président honoraire de la conférence mondiale des religions pour la paix.
« La nouvelle de l’enlèvement de l’archevêque et du meurtre de ses trois gardes du corps nous a profondément meurtris et totalement consternés », lit-on dans le texte, daté de lundi dernier.
« De telles actions criminelles échappent à tout principe de cohabitation humaine et portent atteinte à nos valeurs religieuses ainsi qu’à nos principes de bonne manière », ajoute-t-il.
« La société chrétienne qui plonge ses racines dans l’histoire de cette nation blessée est témoin du respect qui, depuis des temps très anciens entoure nos frères de religion, les gens du Livre (ou Ahl Al-Kitab), lesquels méritent notre affection et notre protection depuis l’époque de notre prophète » explique le prince.
« Nous sommes déconcertés par ces actes qui frappent ces hommes et ces femmes venus transmettre aux hommes le message de Dieu : un message de paix, de fraternité et d’amour », dénonce-t-il.
« Ces personnes ne peuvent essuyer de tels affronts ni payer le prix d’un conflit politique, quel qu’il soit, et indépendamment de toute situation ou motivation », conclut le communiqué.