ROME, Lundi 7 janvier 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI mentionne à la fois des « signes d’espérance » – un leitmotiv du discours – et des « motifs de préoccupation » en Amérique latine, notamment à Cuba. Il revient sur son voyage au Brésil.
« L’accueil chaleureux des Brésiliens est encore vibrant dans mon cœur ! Dans ce pays, j’ai eu la joie de rencontrer les représentants de la grande famille de l’Eglise en Amérique Latine et dans les Caraïbes, réunis à Aparecida pour la Cinquième Conférence générale du CELAM », rappelle le pape.
Les grandes valeurs inspirées par l’Evangile
Le pape dit souhaiter la fin des tensions internes et le progrès social du sous-continent latino-américain : « Dans le domaine économique et social, j’ai pu recueillir des signes éloquents d’espérance pour ce continent, en même temps que des motifs de préoccupation. Comment ne pas souhaiter une coopération accrue entre les peuples de l’Amérique Latine et, dans chacun des pays qui la composent, l’abandon des tensions internes, afin qu’ils puissent converger sur les grandes valeurs inspirées par l’Evangile ? »
La collaboration de tous les Cubains
A propos de Cuba, qui, dit le pape, « s’apprête à célébrer le dixième anniversaire de la visite de mon vénéré Prédécesseur », Benoît XVI rappelle que « le Pape Jean-Paul II a été reçu avec affection par les Autorités et par la population », et qu’il a encouragé « tous les Cubains à collaborer pour un avenir meilleur ».
« Qu’il me soit permis de reprendre ce message d’espérance, qui n’a rien perdu de son actualité », souligne Benoît XVI.
Anita S. Bourdin