ROME, Mardi 20 février 2007 (ZENIT.org) – La fondatrice française Mère Marie-Eugénie de Jésus (au siècle Marie-Eugénie Milleret de Brou), fondatrice des religieuses de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie pourra être bientôt canonisée, à Rome par Benoît XVI.

La nouvelle arrive avant la fête liturgique de la bienheureuse, qui a été fixée lors de sa béatification au jour de sa « naissance au ciel », le 10 mars.

Benoît XVI approuvera en effet vendredi prochain, 23 février, le décret authentifiant une guérison miraculeuse obtenue par l’intercession de la sainte. La guérison d’une petite fille des Philippines dont les deux lobes du cerveau ne sont pas reliés et qui cependant mène une vie normale.

Vendredi 23 février à 11 h se tiendra à Rome sous la présidence du pape le Consistoire ordinaire public consacré à 5 causes de canonisations.

Rappelons que l’aboutissement de ces 5 causes de canonisation suppose en effet la reconnaissance à chaque fois d’un nouveau miracle survenu après la béatification.

Il s’agit de la canonisation à venir de la bienheureuse Marie Eugénie, mais aussi de celles de 4 prêtres de quatre nations différentes:
- un prêtre maltais, Georges Preca, fondateur de la Société de la Doctrine chrétienne ;
- un prêtre polonais, Simon de Lipnica, Frère mineur ;
- un prêtre néerlandais Charles de Saint-André (au siècle Johannes Andreas Houben), Passioniste ;
- un prêtre brésilien, Antonio de Santa Ana (au siècle Antonio Galvao de França), Frère mineur de l'ordre d'Alcantara, fondateur du monastère de Conceptionistes de Recolhimento da Luz.

Mère Marie-Eugénie écrivait, à propos des richesses spirituelles qu’elle trouvait à Rome : « Les apôtres ont ici un rang tout à fait à part. Ils sont honorés comme chefs et fondements de l’Eglise. On peut suivre à Rome la trace des pas de Saint Pierre et de Saint Paul et n’est-ce pas une consolation de leur demander de Le suivre aussi dans les sentiers de foi et d’amour qu’ils nous ont tracés ? Après les apôtres, fondements de l’Eglise et les martyrs qui l’ont arrosée de leur sang, viennent les fondateurs d’Ordre qui sont aussi des colonnes pour l’Eglise, et puis les plus humbles, les plus petits, les plus cachés : Saint Benoît Labre, Saint Jean Berchmans et tant d’autres... » (Origines IV, Chapitre VII).