ROME, Jeudi 25 janvier 2007 (ZENIT.org) – Le Père Brice de Malherbe, prêtre du diocèse de Paris, professeur à la Faculté Notre-Dame, et directeur spirituel des séminaristes de Paris, est le lauréat de la 3e édition du prestigieux Prix Henri de Lubac.
Le P. de Malherbe a reçu ce prix le 24 janvier des mains de l’ambassadeur de France près le Saint-Siège, M. Bernard Kessedjian, et du cardinal Paul Poupard, président du Jury.
Le titre de la thèse du P. de Malherbe publiée aux éditions « Parole et Silence » est : « Le respect de la vie humaine, dans une éthique de communion. Une alternative à la bioéthique à partir de l’attention aux personnes en état végétatif chronique ». Une thèse dirigée par Mgr Livio Melina, président de l’Institut Jean-Paul II pour les Etudes sur le Mariage et la Famille, de l’université du Latran.
Le Prix cardinal Henri de Lubac récompense un travail de recherche en langue française défendu dans les universités pontificales romaines. Il est accompagné d’une dotation de 3000 euros pour l’édition de l’ouvrage.
L’ambassadeur a rappelé que le cardinal Ratzinger a été le premier à présider ce jury et que le cardinal Poupard, président actuel a été membre du jury dès le début, aux côtés des cardinaux Georges Marie Cottier et Albert Vanhoye.
Une mention spéciale a également été attribuée par le jury du Prix de Lubac au P. Stéphane Hénaux pour son travail sur « La métaphysique de la liberté chez Joseph de Finance », un philosophe jésuite, professeur à la Grégorienne (1904-2000): une thèse défendue à l’Université pontificale de la Sainte-Croix .
Le travail du P. de Malherbe montre les insuffisances de la bioéthique telle qu’elle est conçue dans notre société pour discerner un « agir bon ». Il permet à la réflexion francophone d’avoir accès entre autres aux réflexions qui se développent aux Etats Unis. C’est l’un des points soulignés par le cardinal Poupard et par le jury.
Il appuie cette critique sur une expérience vécue en immersion au centre médical de l’Argentière, près de Lyon, au contact des patients et de leurs familles et du personnel soignant. La seconde parie de son livre leur est consacrée.
Le P. de Malherbe conclut en proposant une vision unifiée de l’homme, qui privilégie la promotion d’une « éthique de communion », qui peut trouver son expression en particulier en médecine dans le développement d’une « alliance thérapeutique » entre le médecin et son patient.
3e Prix cardinal de Lubac attribué au P. Brice de Malherbe
Réflexion à partir de l’attention aux personnes en état végétatif chronique