Les autres prêtres, selon l’agence AsiaNews.it de l’Institut pontifical des Missions étrangères, ont été encouragés à s’inscrire à l’Association patriotique (AP).
Le gouvernement chinois n’autorise la pratique religieuse dans le pays qu’aux personnes et dans les lieux de culte officiellement enregistrés par le Bureau pour les Affaires religieuses, sous le contrôle de l’ « Association patriotique » (AP), dont les statuts prévoient la création d’une Eglise nationale séparée du Saint-Siège.
D’où la différence entre l’Eglise « officielle » ou « patriotique » et les fidèles qui tentent d’échapper à la politique chinoise de contrôle pour obéir directement au pape, formant l’Eglise « non officielle » ou « clandestine ».
Le vice-président de l’AP, Liu Bainian, nie l’arrestation des neuf prêtres. Il nie également l’existence d’une campagne menée contre l’Eglise dans le Hebei, la région qui compte le plus grand nombre de catholiques (1,5 million) appartenant, pour la plupart, à l’Eglise « non officielle ».
De sources locales parvenues à « AsiaNews.it », le groupe de prêtres a été arrêté pour avoir participé à une réunion « illégale » dans un lieu qui n’était pas enregistré auprès des autorités. Ils étaient réunis « pour étudier dans une localité située à environ 30 kilomètres au sud de Baoding ».
Selon les chiffres de l’agence du PIME, au moins six évêques du Hebei se trouvent actuellement en détention ou ont disparu. Parmi eux figure l’évêque du diocèse de Baoding, Mgr Jacques Su Zhimin, 73 ans, arrêté en 1996.