ROME, Mercredi 29 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a été reçu ce soir par le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier, au siège du patriarcat, le Phanar, à Istanbul, pour la prière des vêpres en la cathédrale Saint-Georges replendissante d’or et de lumière, et des chants profonds de la liturgie de Saint Jean Chrysostome.
A la fin de la célébration, le patriarche a souhaité la bienvenue du pape en soulignant que le patriarcat célèbre son saint patron, l’apôtre saint André, le « protoclyte », et « frère de Pierre ».
Il rappelait que Constantinople a vu « les premiers conciles œcuméniques », et les témoins de l’Evangile qui ont défendu la foi, « les théologiens, la grande série des martyrs (qui) ont confessé la foi », « cette foi des pères, nous l’avons reçue, ils nous l’ont remise, et nous la confessons », et « nous continuons dans la foi et la persévérance ».
C’est dans ce cadre que le patriarche accueille le pape Benoît XVI pour sa « premirère visite » comme ses « prédécesseurs Athénagoras et Dememtrios ont accueilli Paul VI et Jean-Paul II ».
Ces « hommes vénérables, disait-il, ont compris la nécessité fondamentale de cette rencontre dans le processus de réconciliation dans la charité et la vérité ».
Rappelant que cette rencontre rassemble les successeurs de Pierre, de Rome et celui d’André, de Cosntantinople, il soulignait qu’ils sont porteurs d’une certaine « responsabilité » aussi pour le passé et sont convaincus pour l’avenir d’être « désireux de répondre à la prière du Christ « Ut Unum sint ». »
Le patriarche Bartholomaios Ier mentionnait aussi ses visites à Rome, et notamment en 2002, lorsque Jean-Paul II lui a remis des reliques de saint Jean Chrysostome et de Saint Grégoire le Théologien – reliques que le pape est allé vénérer après la célébration.
Il soulignait aussi qu’il était à Rome, le 8 avril 2005, pour participer aux funérailles de Jean-Paul II et se disait « reconnaissant à Dieu » parce que Benoît XVI a entrepris une « démarche » semblable : « merci à vous dans la charité du Christ », ajoutait le patriache à l’adresse du pape.
Et de conclure : « Bienvenu, très cher frère ! Que soit béni le nom du Seigneur maintenant et toujours ».
