ROME, Mardi 28 novembre 2006 (ZENIT.org) – Ce voyage en Turquie – le 5e à l’étranger pour Benoît XVI – « n’est pas un voyage politique, mais un voyage pastoral ».
Le pape a expliqué aux journalistes, qu’il a salués d’emblée dans l’avion, avant le décollage de Rome, le sens de ce voyage. L’avion a décollé avec 15 minutes de retard. Trois questions lui ayant été posées.
Le pape disait tout d’abord son « espérance » dans la force de la « prière » pour ce voyage délicat, tout en soulignant son caractère « pastoral » et non « politique ». Le pape soulignait que le point central de ce voyage est la promotion du « dialogue » et « l’engagement pour la paix ».
Pour ce qui est de l’aide que l’Europe peut apporter à la Turquie, le pape a souligné que l’Europe peut le faire aussi « avec l’aide de ses racines profondes », « dans le dialogue et le respect des cultures et des religions ».
Pour la Turquie « moderne », Benoît XVI souhaitait que réussisse à s’exprimer au mieux le « lien entre laïcité et tradition ».
Pour ce qui concerne la visite au patriarcat œcuménique, le pape annonçait qu’il ne faut pas s’attendre à de « grandes choses » mais être attentif à la force symbolique de la rencontre entre l’Eglise de Rome et celle qui est riche de la culture de Byzance. Il y avait avant tout un « événement de communion ».
Le pape a été applaudi avant de rejoindre son compartiment.
Et, dans la cabine de pilotage, le pape s’est également fait expliquer quelque chose de la complexe mécanique et du plan de bord.