ROME, Jeudi 16 novembre 2006 (ZENIT.org) – « Nous sommes un peuple tolérant. Nous n’avons jamais connu ce genre de conflits entre chrétiens et musulmans dont on entend souvent parler dans d’autres pays », écrivent les évêques du Ghana dans un document publié à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance, et au terme de leur assemblée plénière tenue à Nsuta, dans le diocèse de Jasikan, indique l’agence missionnaire italienne Misna.

Dans leur message, les prélats expriment leur appréciation pour « la bonne volonté démontrée par tous les gouvernements, passés et présents, dans leur tentative d’obtenir le mieux pour les Ghanéens, en contribuant la transformation du Ghana en un havre de paix ».

Misna rappelle que le pays a obtenu l’indépendance en 1957, le premier du continent, grâce notamment à l’action de Kwame Nkrumah, père de la nation et promoteur de l’unité africaine. Depuis lors, observent les évêques, « le pays a obtenu un nouveau visage, que ce soit sur le plan des infrastructures que sur le plan social, avec l’engagement à dépasser les malentendus entre les diverses communautés et en faveur de l’harmonie interethnique ».

Les responsables diocésains notent le rôle direct qu’a joué l’Église dans la création de ce climat de cohabitation pacifique à travers la formation de nombreuses personnes qui ont aujourd’hui des postes de responsabilité, comme chefs religieux, enseignants ou médecins, fait également observer Misna.