ROME, Mardi 10 octobre 2006 (ZENIT.org) – Le groupe international de gynécologues et obstétriciens catholiques « Mater Care International » (MCI) organise du 11 au 15 octobre au Vatican une session de travail sur le thème : « La dignité de la maternité et la pratique de l’obstétrique et de la gynécologie. Un défi au statu quo ».
Dans un communiqué envoyé à Zenit, le groupe MCI explique qu’il a « choisi l’option préférentielle pour la culture de la vie ».
« Sa mission est d’insuffler la ‘vie’ dans la pratique médicale et par conséquent de veiller à la santé des mères », ajoute le communiqué.
« Malheureusement, précise-t-il, ces quarante dernières années, en dépit d’une profonde connaissance du caractère humain de l’enfant à naître grâce au développement du foetus suivi à travers l’écographie, des changements fondamentaux se sont produits dans la manière dont les obstétriciens considèrent la maternité et les enfants à naître, vus comme une chose pouvant être arbitrairement détruite ».
« Alors que la médecine moderne et l’attention des obstétriciens ont permis d’éradiquer presque complètement la mortalité maternelle et de réduire fortement la mortalité périnatale, dans le monde développé, les décès pendant la grossesse et au moment de la naissance dans les pays en voie de développement ont atteint des chiffres sans précédent », soulignent les gynécologues et obstétriciens catholiques.
« Actuellement, ajoutent-ils, l’avortement est au centre des programmes internationaux de santé ».
« Dans les pays développés, on promeut l’avortement comme une solution aux problèmes sociaux, si bien que de nombreux hôpitaux font plus d’avortements que d’accouchements ».
« L’ironie est que dans les pays en voie de développement, les programmes de santé désignés par l’euphémisme ‘programmes de santé reproductive’, sont promus pour réduire la mortalité maternelle en supprimant l’enfant à naître ».
« Ainsi, l’avortement se poursuit dans les pays en voie de développement comme dans les pays développés, poursuit le communiqué. Ces politiques naissent d’une pauvreté de pensée et d’une pauvreté concrète, mais en dernier ressort, d’un manque d’amour ».
« La réponse à la question si c’est un être humain qui est conçu, est évidente – affirme « Mater Care International ». La vraie question n’est pas ‘quand commence la vie humaine ?’ mais ‘quelle valeur donne-t-on à la vie humaine à son commencement’ » ?
Pour tout renseignement complémentaire, cf. www.matercare.org