ROME, Lundi 25 septembre 2006 (ZENIT.org) – Un jeune musulman de 25 ans, Abdulkadir Mohammed Diiyrre, a été fusillé devant 5000 personnes à Mogadiscio : les autorités comptent sur la force dissuasive de la charia.
La nouvelle publiée par les agences internationales est reprise par le quotidien catholique italien sur la même page que la nouvelle des protestations des Indonésiens à la suite de l’exécution de trois catholiques, mettant ainsi en question la peine de mort, quelle que soit la religion de la victime.
Le jeune homme a été arrêté pour le meurtre d’un commerçant, Mohammed Assan Barre, qui lui a opposé résistance alors qu’il cherchait à lui arracher son téléphone portable.
La famille de la victime pouvait choisir de l’argent « pour pardonner », c’est-à-dire contre la vie de l’agresseur, mais elle a choisi l’exécution de la condamnation à mort.
L’officier de la Cour islamique qui a présidé l’exécution, Omar Iman, a annoncé à la foule qu’il s’agissait d’une mesure de dissuasion : « Nous avons commencé à appliquer la charia pour que cela serve d’avertissement aux criminels », a-t-il déclaré.