ROME, Jeudi 24 août 2006 (ZENIT.org) – Trois journées sont organisées en région parisienne, près d’Orsay (Essonne), pour lire Madeleine Delbrêl (1904-1964), « poète, assistante sociale et mystique » (cf. http://www.madeleine-delbrel.net ).
Cette session, proposée chaque année pour un approfondissement de la connaissance des écrits et de la spiritualité de Madeleine Delbrêl, se déroulera du 25 au 27 août 2006 près d’Orsay.
Elle portera principalement sur l’ouvrage « Le Moine et le Nagneau. Alcide et ses métamorphoses », soit le 4e tome de ses œuvres Complètes, recueillant dix pièces « où l’humour et la spiritualité font bon ménage dans la continuité ».
Madeleine Delbrêl est née en 1904 à Mussidan, en Dordogne dans la maison de ses grands-parents maternels. Elle s’est éteinte en 1964 à Ivry où elle repose.
En 1993, Mgr Frétellière, évêque de Créteil, a introduit la « cause de béatification de Madeleine Delbrêl », première étape vers la reconnaissance de la sainteté.
A la fin de l’hiver 1924, Madeleine rencontre une bande de jeunes pleins d’entrain. Elle raconte : « Ils n’étaient ni plus vieux, ni plus bêtes, ni plus idéalisés que moi, c’est-à-dire qu’ils vivaient la même vie que moi, discutaient autant que moi, dansaient autant que moi…Ils parlaient de tout mais aussi de Dieu qui paraissait leur être indispensable comme l’air. »
Elle observa attentivement, et d’un œil critique, ces témoins de l’existence de Dieu. Après des mois de débats et de discussions passionnées, elle admit : « Je ne pouvais plus honnêtement laisser Dieu dans l’absurde… ».
Et elle choisit alors ce qui lui paraissait le mieux traduire son changement de perspective : elle décida de prier. Pendant ces jours de prière intense elle eut moins l’impression « de trouver Dieu que d’être trouvée par Lui ».
Madeleine ne cessera, de vingt à soixante ans, d’être une convertie et une « éblouie de Dieu ».