L’attaque qui a frappé la capitale financière de l’Inde, mardi 11 juillet, a fait au moins 190 morts et plus de 600 blessés. Huit explosions ont en effet frappé, en vingt minutes, à l’heure de pointe, six gares ferroviaires et une station de métro: 6 millions de personnes emploient chaque jour à Bombay la ligne ferroviaire touchée.
Le pape a fait parvenir un télégramme de condoléances aux autorités ecclésiales et civiles de l’Inde sous la signature du cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano, le 12 juillet dernier.
Déplorant ces « actes insensés contre l’humanité », le pape assure de ses prières les familles des victimes et demande pour elles à Dieu le réconfort et la consolation divine.
Les groupes islamistes du Cachemire qui luttent pour l’indépendance de l’Etat himalayen ont repoussé toute responsabilité dans le massacre, précise Radio Vatican. La police locale indique qu’il y aurait une « puissance importante » derrière ces attaques.
La police est à la recherche de deux hommes soupçonnés d’avoir placé les engins explosifs dans l’un des trains et a établi le portrait robot d’un jeune monté à bord et descendu plusieurs fois de ce train. Dans trois gares, la police a trouvé trois détonateurs et trois horloges utilisés pour commander les bombes à distance.
Le monde entier a condamné l’attaque, y compris le Pakistan. Les groupes indépendantistes du Cachemire, qui demandent l’indépendance du reste de l’Union indienne, ont condamné cet « acte barbare », « inhumain », « contraire aux préceptes de l’Islam ».
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Jul 21, 2006 00:00