Le Sermig

Print Friendly, PDF & Email

ROME, Dimanche 9 juillet 2006 (ZENIT.org) – Nous poursuivons la présentation des mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles commencée à l’occasion du rassemblement convoqué à la Pentecôte, à Rome, par le pape Benoît XVI. Nous reprenons la description des « associations internationales de fidèles » présentée dans le « Répertoire » rédigé par le Conseil pontifical pour les Laïcs. Ci-dessous le Sermig.

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

* * *

DÉNOMINATION OFFICIELLE: Sermig

FONDATION: 1964

HISTOIRE: Le Sermig (Servizio Missionario Giovani – Service Missionnaire des Jeunes) naît de l’initiative d’Ernesto Olivero qui – avec sa femme et quelques jeunes – fonde, auprès de l’Office Missionnaire Diocésain de Turin, un groupe pour soutenir les missionnaires, afin d’éliminer le fléau de la faim dans un monde «qui pourrait nourrir trente, quarante milliards de personnes et qui, en revanche, en fait mourir de faim trente mille par jour». Dans les années chaudes de la contestation de 1968, le groupe ne se laisse pas aller à la dénonciation politique rageuse mais mûrit la conviction que Jésus-Christ suffit et que l’Evangile n’a pas besoin de mendier aux idéologies les germes vitaux pour changer le monde. Encouragé par le cardinal Michele Pellegrino, alors archevêque de Turin, et par Giorgio La Pira, figure déterminante de son histoire, le Sermig se transforme de groupe de travail en une communauté de vie dont l’engagement repose sur la rencontre avec Dieu dans la prière, sur la confrontation avec sa Parole, sur la « restitution » aux frères pauvres de ce que l’on a en plus de temps, de professionnalisme, de culture, de biens matériels et spirituels, pour leur développement et la défense de leur dignité. En 1983, le Sermig se voit remettre l’Arsenal militaire de Turin, une ancienne usine d’armes, restaurée grâce à la contribution de milliers de personnes (membres de professions libérales, ingénieurs, architectes, entreprises du bâtiment) et devient l’Arsenal de la Paix et la Maison de l’Espérance pour les déshérités. En 1997, l’engagement des membres du Sermig à être bâtisseurs de paix et d’espérance est scellépar le jumelage de fraternité d’intentions avec le Couvent de saint François d’Assise, pour souligner la volonté de partager l’héritage spirituel de ce saint.

IDENTITÉ: Né comme groupe de jeunes pour aider les plus pauvres, le Sermig vise à former les jeunes aux valeurs de la solidarité, de la justice et de la paix, en accordant une attention privilégiée à l’enfance et à la jeunesse abandonnée. Le cœur du Sermig est la Fraternité, structurée en petites communautés d’hommes et de femmes, célibataires et mariés, qui vivent au contact des problèmes des gens et dont la spiritualité est enracinée dans la Parole de Dieu comme fondement, dans la prière comme lymphe vitale, dans l’espérance comme charisme, dans la « restitution » comme don de soi en communion profonde avec l’Église. Certains d’entre eux, sentant un appel particulier à tout quitter prononcent, après une période de préparation, un oui sans condition à une « règle » ou « proposition de vie », inspiré au oui de Marie; ils vivent le célibat en fraternité; ils habitent dans les Arsenaux de Paix et deviennent, notamment au niveau juridique, responsables de l’association. Le Sermig poursuit ses objectifs par la création de structures à des fins déterminées, par la réalisation de missions de paix et par l’organisation de semaines de formation.

STRUCTURE: L’organigramme du Sermig comprend l’Assemblée des membres, qui se réunit une fois par an et délibère sur l’activité de la Fraternité et sur la nomination de son Conseil; le Conseil de la Fraternité, qui a une fonction de gouvernement et est composé de cinq à sept membres, y compris le Président, le Vice-Président, le Trésorier et le Secrétaire; le Conseiller ecclésiastique; le Collège des Anciens; le Collège des syndics. Il est possible de faire partie de l’association comme membres effectifs, personnes qui y adhèrent, après un chemin de formation, par un engagement formel, et comme membres associés.

DIFFUSION: Le Sermig, qui compte 52 membres effectifs et 176 membres associés, est présent dans 3 pays ainsi répartis: Amérique du Sud (1), Europe (1), Moyen-Orient (1). A son activité adhèrent quelque 6000 volontaires.

ŒUVRES: En plus de l’Arsenal de la Paix à Turin, le Sermig dirige l’Arsenal de l’Espérance à Sao Paolo au Brésil et l’Arsenal de la Rencontre à Amman en Jordanie; il favorise des interventions de développement et d’aides d’urgence en Italie et à l’étranger, confiées à OS (Coopérative International pour le Développement) et aux Groupes RE. TE (Restitution technologique); il a donné vie à des «Centri come noi», pour l’accueil nocturne des désavantagés, à des centres d’accueil pour personnes en difficultés qui désirent changer de vie, à des centres médicaux pour des personnes qui ne peuvent pas bénéficier de la Sécurité sociale nationale. Parmi les initiatives adressées aux jeunes, avec des objectifs de formation, signalons le Laboratoire du son et l’École pour les artisans restaurateurs.

PUBLICATIONS: Nuovo Progetto, revue mensuelle.

SITE INTERNET: http://www.giovanipace.org

ADRESSE: Sermig
Arsenale della Pace
Piazza Borgo Dora, 61 -10152 Torino (Italie)
Tél. [+39]011.4368566 – Fax 011.5215571
E-mail: sermig@sermig.org

[© Copyright 2006 – Libreria Editrice Vaticana]

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel