La famille « bien nécessaire pour les peuples, fondement indispensable de la société »

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Benoît XVI conclut la Ve Rencontre mondiale des Familles

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ROME, Dimanche 9 juillet 2006 (ZENIT.org) – La famille constitue un « bien nécessaire pour les peuples, fondement indispensable de la société », a réaffirmé Benoît XVI dans son allocution lors de la veillée de conclusion de la Ve Rencontre mondiale des Familles, samedi soir, à Valence.

Une veillée chaude et chaleureuse et pleine de beauté où les témoignages des familles des cinq continents étaient émaillés de pauses chorégraphiques – un ballet de Taiwan – ou musicales significatives, grâce à l’orchestre et au choeur de Valence, sous la direction du maestro Yaron Traub.

En particulier, la grande soprano catalane Montserrat Caballé, a interprété un émouvant Notre Père du compositeur et chef d’orchestre José María Cano. Après les applaudissements, la grande dame de l’art lyrique appuyée sur le bras du maestro, s’est inclinée vers le pape puis s’est retirée en scandant avec la foule enthousiaste le nom du pape : « Benedicto ».

Dans son allocution, Benoît XVI lançait finalement cet appel au respect de la Charte de la famille en disant : « J’invite donc les gouvernants et les législateurs à réfléchir sur le bien évident que les foyers en paix et en harmonie assurent à l’homme, à la famille, centre névralgique de la société, comme le rappelle le Saint-Siège dans la Charte des droits de la famille ».

« L’objet des lois, rappelait le pape, est le bien intégral de l’homme, la réponse à ses besoins et à ses aspirations. C’est une aide notable à la société, dont on ne peut se passer, et cela demeure pour les peuples une sauvegarde et une purification ».

« De plus, la famille est une école d’humanisation de l’homme, pour qu’il grandisse jusqu’à devenir pleinement homme. Dans cette perspective, l’expérience d’être aimés par leurs parents conduit les enfants à avoir conscience de leur dignité de fils », faisait observer le pape.

Pour ce qui est de la transmission de la foi en famille, thème de la rencontre, le pape insistait sur ce « droit » des enfants : « La créature conçue devra être éduquée dans la foi, aimée et protégée. Les enfants, avec le droit fondamental à naître et à être éduqués dans la foi, ont droit à un foyer qui ait pour modèle celui de Nazareth et à être préservés de toute embûche et de toute menace ».

Le pape consacra les derniers mots de son allocution à la mission des grands parents. C’est le seul moment de son discours, lu en espagnol, où le pape a improvisé, avec un large sourire. « Nous venons d’entendre que je suis le grand-père du monde », a-t-il déclaré.

Le dernier des témoignages qui ont précédé l’intervention du pape était celui d’un acteur italien Lino Banfi, marié depuis 45 ans. Il a expliqué qu’en raison de son rôle dans une série télévisée, on le considérait à présent comme le « grand-père de l’Italie ». « Si je suis le grand-père de l’Italie, alors le pape est le grand-père du monde », a-t-il déclaré en regardant le pape qui riait de bon cœur.

Les grands-parents « peuvent être – et souvent ils sont – les garants de l’affection et de la tendresse que tout être humain a besoin de donner et de recevoir, a expliqué le pape. Ils donnent aux plus jeunes le sens du temps, ils sont la mémoire et la richesse des familles. Qu’ils ne soient, sous aucun prétexte, exclus du cercle familial! Ils sont un trésor que nous ne pouvons pas soustraire aux nouvelles générations, surtout quand ils donnent un témoignage de foi à l’approche de la mort ».

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ZENIT Staff

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