A l’initiative des partisans du président Laurent Gbagbo, des « jeunes patriotes » ont paralysé en effet pendant quatre jours la ville d’Abidjan, capitale économique du pays.
Parmi les principales cibles, des manifestants favorables au président en place, ont paralysé les installations de l’ONU, réclamant le départ des 7.000 Casques bleus et des 4.000 soldats français présents sur le territoire national, considérés par eux comme des « forces d’occupation ».
Des affrontements avec les Casques bleus ont fait au moins cinq morts, indiquent les agences internationales.
Benoît XVI a ainsi consacré une partie de son allocution, après l’angélus de midi, ce dimanche, place Saint-Pierre, depuis la fenêtre de son bureau, à la situation en Côte d’Ivoire.
« Au milieu des nombreuses préoccupations pour la situation internationale, disait le pape, ma pensée se tourne aujourd’hui vers l’Afrique, et en particulier la Côte d’Ivoire où persistent de graves tensions entre les différentes composantes sociales et politiques du pays », disait le pape.
Il ajoutait : « J’adresse à tous une invitation à poursuivre un dialogue qui soit constructif en vue de la réconciliation et de la paix ».
Et il faisait de cette situation une intention de prière en disant : « Je confie ces intentions aux bons soins de la Sainte Vierge, tant aimée du peuple ivoirien ».