Un rôle ancien – qui remonte au XIVe siècle – qui a évolué au cours des siècles, mais a un lien étroit avec « le siège de Pierre », comme l’indique leur dénomination, a fait remarquer le pape en décrivant la tâche de « Sediari Pontifici », qu’il a remerciés pour leur service, rendu avec « zèle, courtoisie et discrétion ».
Chargés naguère de porter la « sedia gestatoria », utilisée pour que les fidèles puissent apercevoir le pape en dépit des grandes foules, mais abandonnée par Paul VI, ils assurent actuellement un service protocolaire de la Maison pontificale.
« Etre au service du Saint-Siège », précisait le pape, comporte « avant tout une mentalité et un style de vie chrétien ».
« Tout cela, chers amis, doit vous porter à voir dans votre activité, au-delà de ses aspects transitoires et caduques, la valeur du lien avec le Siège de Pierre. Votre travail s’insère donc dans un contexte où tout doit parler à tous de l’Eglise du Christ, et doit le faire de façon cohérente, en imitant Celui qui « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour le rachat de la multitude ». »
« C’est dans cette optique, a ajouté le pape, que doivent être vues les récentes réformes effectuées par mes vénérés prédécesseurs, en particulier par le pape Paul VI, à qui il revenait de mettre en œuvre les nouvelles dispositions conciliaires ».
Le pape mentionnait la simplification du cérémonial pour arriver à une « plus grande sobriété plus en harmonie avec le message chrétien et les exigences du temps ».