ROME, Vendredi 2 décembre 2005 (ZENIT.org) – Dans son message écrit, remis le 1er décembre au nouvel ambassadeur d’Andorre près le Saint-Siège, M. Antoni Morell Mora, le pape benoît XVI a souligné le rôle de l’Eglise au service d’un Etat toujours « plus humain ».
Rappelons que la principauté est située dans les Pyrénées, entre l’Espagne et la France.
Eglise et Etat, faisait observer le pape, doivent trouver « un langage commun », dans « l’indépendance et la souveraineté » réciproque, de façon à favoriser le « bien-être spirituel et matériel des personnes ».
L’Eglise, affirmait le pape, « n’a pas de privilèges à défendre ou d’avantages à demander », et elle cherche, « à travers un dialogue structuré avec les Autorités civiles, à contribuer au progrès de chaque peuple et de toute l’humanité, dans la justice et dans la paix ».
« Universelle par nature », ajoutait Benoît XVI, l’Eglise se trouve « au-dessus des intérêts particuliers ou régionaux », et elle « veut promouvoir un Etat humain », qui reconnaisse « comme son premier devoir la défense des droits fondamentaux de la personne humaine, spécialement des plus faibles ».
Une « démocratie sans valeurs », avertissait le pape, « se transforme en tyrannie du relativisme, en perte d’identité, et, à long terme, elle peut dégénérer en un totalitarisme ouvert ou insidieux, comme l’histoire l’a plusieurs fois démontré ».