A la nouvelle de sa maladie, le pape lui avait fait parvenir une lettre lui disant sa solidarité et sa proximité spirituelle, samedi dernier (cf. ZF050220).

Les funérailles du fondateur auront lieu jeudi 24 février à 15 h en la cathédrale de Milan. La messe sera présidée au nom du pape, par le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, et doyen du collège cardinalice.

Don Giussani est mort en la fête de la Chaire de Saint-Pierre, indique don Julian Carron au nom de la présidence du mouvement dans un communiqué : « Pleins de reconnaissance pour la vie de don Giussani, nous demandons que sa foi, son espérance et sa charité deviennent toujours davantage nôtres ».

Don Giussani avait fondé « Communion et Libération » il y a 51 ans : il a eu la joie de participer aux célébrations des 50 ans l’an passé. Le mouvement est actuellement présent dans 70 pays de tous les continents. Il a été reconnu en 1982 par le Conseil pontifical pour les Laïcs comme une association de fidèles de droit pontifical.

Le nom « Communion et libération » signifie cette conviction que « l’événement chrétien vécu dans la communion est le fondement de l’authentique libération de l’homme ».

Professeur au séminaire, don Giussani avait choisi d’enseigner ensuite dans un lycée. Et c’est ainsi qu’il s’est rendu compte, en particulier lors d’un voyage en train, combien les jeunes italiens, baptisés et confirmés, était en fait ignorants de ce qu’était le christianisme, et la fondation du mouvement constituait une réponse à cette ignorance.

Le mouvement a en effet pour but « l’éducation chrétienne de ses adhérents et la collaboration à la mission de l’Eglise dans tous les milieux de la société contemporaine ».