La réception a eu lieu alors que se prépare, pour le 29 avril prochain, la visite de Jean-Paul II au palais présidentiel du Quirinal.
Ce concordat entre le Saint-Siège et l’Italie, en date du 11 février 1929, mettait fin à la « question romaine » en suspens depuis l’invasion des Etats pontificaux et la prise de Rome par les troupes piémontaises, le 20 septembre 1870. Il a été complété et mis à jour par un nouvel accord il y a 21 ans.
Les plus hauts représentants du Vatican et du gouvernement italien, dont le président de la République, M. Carlo Azeglio Ciampi, se sont en effet rencontrés vendredi soir à Rome, à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège.
M. Berlusconi a souligné, rapportait samedi Radio Vatican, la satisfaction réciproque qui ressort de la rencontre, pour le développement toujours positif dans les relations entre les deux Etats. Il a en particulier expliqué avoir informé le cardinal Sodano des initiatives de son gouvernement en soutien à l’action du Saint-Siège dans le domaine international.
« La satisfaction vient aussi pour tout ce que nous faisons dans le domaine international, avec notre représentation diplomatique, en support des initiatives du Saint-Siège. On a apprécié la façon dont nous nous sommes intéressés par exemple à la défense des chrétiens chaldéens en Irak, et la façon dont nous affrontons les problèmes d’éthique des institutions européennes et aussi à l’ONU ».
Mais le président italien du conseil a exclu qu’ait été mentionné le prochain référendum italien sur la procréation assistée.