La XIIIe Journée mondiale du Malade, le 11 février, a en effet lieu cette année en Afrique au Cameroun, au sanctuaire de la Reine des Apôtres, à Mvolye, sur le thème : « Jésus-Christ, espérance pour l’Afrique. Jeunesse, santé et sida » (cf. ZF050209).
« Hélas, a déclaré le cardinal, aujourd’hui, en Afrique, on continue de mourir de maladies curables. Et il y a la plaie du sida. Que faire ? On pourrait faire tant de choses… »
Le cardinal explique que la Journée mondiale du Malade « se célèbre sur trois jours » : « La première journée, mercredi 9 février, a eu un caractère pastoral pour comprendre comment l’Eglise, les évêques, affrontent le problème de la santé sur le continent. La seconde journée, jeudi 10 février, a eu une dimension théologique et scientifique. Le problème du sida a été affronté sous différents angles, avec les témoignages d’une malade et d’un religieux engagé dans l’assistance aux victimes. Le troisième jour a un caractère liturgique, avec l’onction des malades, la messe solennelle et la lecture du message du pape ».
Pour ce qui est de la coïncidence de cette journée avec la fête de Notre-Dame de Lourdes, le cardinal Barragan indique que « le pape a voulu spécifiquement que la Journée mondiale du Malade se célèbre toujours en relation avec Notre-Dame de Lourdes, parce que la Vierge a choisi Lourdes comme un lieu spécial pour la santé. La relation est ce rapport intime et essentiel du fait que le Christ est la santé du monde et celle qui nous donne le Christ, c’est Marie ».