Le pape a fait cette exhortation au terme de sa catéchèse liturgique sur le psaume 66, qui est une invitation à ce que tous les peuples glorifient le Seigneur.
« Dieu juge et gouverne les peuples et les nations de toute la terre, et conduit chacun vers des horizons de justice et de paix », a déclaré Jean-Paul II, et « nous devons abattre les murs des divisions, de l’hostilité et de la haine ».
Il ajoutait le souhait que la famille des enfants de Dieu « se retrouve en harmonie autour de la même table pour bénir et louer le Créateur pour les dons qu’il offre à tous sans distinction ».
Le pape a souligné dans sa catéchèse que le psaume fait peut-être allusion au mur qui, dans le Temple de Jérusalem, séparait les juifs des païens.
Il citait cet écho de la lettre de saint Paul aux Ephésiens : « Dans le Christ Jésus, vous, qui autrefois étiez éloignés, vous êtes devenus proches, grâce au sang du Christ. Car c’est lui notre paix, luis qui a fait des deux peuples un seul ».
Le pape mettait ainsi l’accent sur le début du psaume qui affirme : « Ma terre a donné son fruit ».
Le psaume 66 est donc un chant d’action de grâce pour les dons de la terre, mais cet élément naturel, soulignait encore le pape, « est intimement lié avec l’élément historique : les fruits de la terre sont une occasion de demander sans cesse à Dieu de bénir son peuple, de façon à ce que toutes les nations de la terre s’adressent à Israël en cherchant grâce à lui à arriver au Dieu sauveur ».
Aux francophones, le pape disait, après la lecture de la synthèse de sa catéchèse en français : « J’accueille avec joie les pèlerins de langue française. Que votre pèlerinage à Rome soit pour vous l’occasion de rendre grâce à Dieu, avec tous les peuples, pour les nombreux bienfaits dont il ne cesse de vous combler ! »