Jean-Paul II soulignait tout d’abord les épreuves auxquelles les Eglises orientales sont soumises du fait des « conflits », du « terrorisme » et de différentes « difficultés » : il encourageait la R.O.A.C.O. à leur offrir son « soutien ».
Surtout, le pape mentionnait le fruit de la collecte de chaque Vendredi Saint destinée à venir en aide aux chrétiens de Terre Sainte. Jean-Paul II demandait tout d’abord que les fidèles « intensifient » leur prière « pour la paix des peuples qui vivent au pays de Jésus ».
Le pape insistait : c’est « l’Eglise catholique toute entière » qui a le devoir de « soutenir ces chrétiens si éprouvés par la violence et de nombreux problèmes » dont découlent leur « appauvrissement », ainsi que des difficultés d’ordre « social » mais aussi « culturel ».
Cette collecte permet, observait Jean-Paul II, de faire face aux « urgences » mais elle aide aussi les chrétiens de Terre Sainte à maintenir le « sens de l’accueil », du « respect », et les stimule à rechercher la « réconciliation ». « Tout cela, soulignait le pape, peut contribuer à construire cette paix tant attendue ».
Parmi les autres activités de la R.O.A.C.O., le pape a également souligné l’importance du soutien à l’Eglise gréco-catholique de Roumanie. Il y voit un « précieux service de solidarité ».
Enfin, Jean-Paul II mentionnait les missions de la congrégation pour les Eglises orientales catholiques, dont « la formation des formateurs », et l’aide à l’action pastorale et évangélisatrice de ces Eglises.
La congrégation contribue aussi à la formation des prêtres, des séminaristes, des religieuses et des religieux, et des laïcs aussi. C’est une façon d’aider ces Eglises à se libérer « des carcans du passé », observait Jean-Paul II et de leur donner « des pasteurs qualifiés » et « des responsables compétents ».