Pâques : Trois jours pour revivre "le grand mystère de notre salut"

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CITE DU VATICAN, Mercredi 7 avril 2004 (ZENIT.org) – A Pâques, la liturgie propose aux baptisés trois jours pour revivre « le grand mystère de notre salut », a rappelé Jean-Paul II lors de l’audience générale de ce mercredi, place Saint-Pierre, consacrée au triduum pascal.

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Jean-Paul II commentait l’hymne de saint Paul dans l’épître aux Philippiens: « le Christ Jésus… s’est humilié en se faisant obéissant jusqu’à … la mort sur la croix… C’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2,8-9).

Le matin du Jeudi Saint, commentait le pape, l’évêque préside la Messe chrismale, au cours de laquelle il bénit les huiles, entouré de son presbytérium.

Le Jeudi saint au soir, continuait le pape, « on commémore la dernière Cène avec l’institution de l’Eucharistie et du Sacerdoce ». Le pape soulignait le geste significatif du lavement des pieds que propose la liturgie et « le commandement nouveau de l’amour » donné par Jésus. Après la messe, la tradition veut, soulignait le pape, que l’on adore le Saint Sacrement jusqu’au lendemain.

« Le Vendredi Saint, expliquait encore Jean-Paul II, l’Eglise fait mémoire de la passion et de la mort du Seigneur. L’assemblée chrétienne est invitée à méditer sur le mal et le péché qui pèsent sur l’humanité, et sur le salut opéré par le sacrifice rédempteur du Christ ». Le pape rappelait les gestes liturgiques de la vénération de la Croix et la pratique du Chemin de Croix.

Le Samedi Saint « est caractérisé par un grand silence », insistait Jean-Paul II. C’est, rappelait-il, le seul jour a-liturgique de l’année: aucune célébration n’est prévue, car « les fidèles, à l’image de Marie, se préparent pour le grand événement de la Résurrection ».

« La Veillée Pascale solennelle » commence le samedi saint au soir, continue le pape; c’est la « mère de toutes les veillées », au cours de laquelle l’Eglise « médite la grande promesse de la libération définitive de la nuit du péché et de la mort ».

Le pape commente ainsi la liturgie: « L’annonce de la Résurrection éclate dans l’obscurité de la nuit, et toute la réalité créée se relève du sommeil de la mort, pour reconnaître la Seigneurie du Christ ».

Ces trois jours, concluait le pape, « sont nécessaires à la sincère conversion de notre coeur à celui qui est mort par amour pour nous ».

« Laissons-nous accompagner de Marie, la Vierge fidèle; avec elle, restons au Cénacle, au Calvaire auprès de Jésus, pour le rencontrer finalement ressuscité le jour de Pâques », ajoutait le pape.

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ZENIT Staff

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