Après un rite d’introduction, la liturgie de la parole se conclura par l’homélie de Jean-Paul II, et sera suivie par la bénédiction et l’imposition des Cendres, une prière universelle, le Notre Père – que le pape recommande particulièrement dans son message de Carême – et les rites de conclusion.
Au Vatican, on confirme que cette célébration à Saint-Pierre et non à Sainte-Sabine vise à épargner les forces de Jean-Paul II.
Auparavant, le pape célébrait l’entrée en carême par la première station de carême traditionnelle à Rome : la basilique Sainte-Sabine, sur l’Aventin. Pendant tout le carême les Romains ont conservé cette tradition d’une sorte de pèlerinage de station en station, c’est à dire d’église en église chaque jour du carême.
Cette tradition a été innovée par Saint Grégoire le Grand au VIe siècle: elle avait été perdue après le carême célébré en 1769 par le pape Clément XIII. Elle a été rétablie par le bienheureux pape Jean XXIII en 1960.