CITE DU VATICAN, lundi 2 février 2004 (ZENIT.org) – « La paix l’emportera si nous dialoguons », a déclaré le pape Jean-Paul II samedi dernier, à un groupe de jeunes Italiens membres du SERMIG (Service Missionnaire Jeunes) qu’il recevait en audience à l’occasion des quarante ans de la fondation de l’Association.
Le SERMIG a été fondé à Turin par un laïc, Ernesto Olivero, que Mère Teresa de Calcutta avait proposé un jour comme candidat au Prix Nobel de la Paix.
« Le thème de la rencontre d’aujourd’hui – la paix l’emportera si nous dialoguons – éclaire le rapport étroit qui existe entre le respect des autres, le dialogue et la paix » affirme Jean-Paul II.
« Il faut promouvoir et favoriser l’accueil et la compréhension réciproque entre les personnes individuelles et les peuples », rappelle le pape qui se félicite de l’institution de « l’Université du Dialogue », une initiative du SERMIG, « qui entend donner une voix aux jeunes de toute nation, culture et religion pour construire un monde dans lequel tous soient membres à part entière de l’unique famille humaine ».
« Ce dialogue doit embrasser tous les domaines de la vie sociale, économique et religieuse », précise le pape.
« Dans mon Message pour la récente Journée Mondiale de la Paix j’ai rappelé qu’éduquer à la paix constitue un engagement toujours actuel, une urgence de notre temps », déclare Jean-Paul II.
« La paix est possible et donc, si elle est possible, c’est aussi un devoir », rappelle-t-il.
« Votre Fraternité offre une contribution à la cause de la paix, appréciée par beaucoup », poursuit-il.
« Merci pour votre enthousiasme jeune! Merci pour l’espérance que vous représentez pour l’Eglise et le monde! »
« Le pape vous aime, vous assure de ses prières et bénit chacun de vous et vos multiples initiatives apostoliques et missionnaires », conclut-il.
Le SERMIG « est né pour vaincre la faim par des oeuvres de justice et de développement. La condition préalable indispensable est de considérer le monde comme notre maison et tous les hommes comme faisant partie de l’unique famille humaine », précise la page web de l’Association (cf. www.sermig.org)
Depuis 1983 le SERMIG a son siège dans une fabrique d’armes désaffectée, à Turin, qui a été restaurée et est devenue « l’arsenal de la paix ».