Cette élection intervient à un moment particulièrement difficile de l’histoire des chrétiens d’Irak, qui souhaitent la mise en place d’un gouvernement respectueux de la liberté religieuse des minorités du pays.
Le fait que le synode se passe à Rome protège les participants des pressions éventuelles et du danger de violences.
Radio Vatican explique aujourd’hui à ce propos: « La tradition rituelle chaldéenne s’est développée, de façon indépendante, dans l’antique empire des Sassanides, où la qualification, parfois employée, de rite « persan ».
Depuis le XVIIe siècle, la dénomination de « chaldéen » prévaut à Rome, alors que dans les régions habitées par les Chaldéens on préfère l’appellation de rite « syro-oriental ».
Ce patrimoine liturgique des missionnaires de Mésopotamie a été diffusé en Asie centrale, en Chine et en Inde. L’usage syrien a été conservé dans la liturgie quasi exclusivement, mais écrit et prononcé de façon très différente de celui utilisé en Syrie.
Dans certaines Eglises de Mésopotamie s’est en outre développée l’habitude de lire en arabe les péricopes de l’Ecriture sainte, et quelques autres formules, ce qui donne une liturgie en plusieurs langues de différentes époques.