CITE DU VATICAN, Dimanche 16 mars 2003 (ZENIT.org) – La joie des jeunes autour du pape et du pape au milieu des jeunes ne se dément pas: la célébration de la première journée européenne des universités (cf. ZF030314), samedi 15 mars, a confirmé s’il le fallait cette constante du pontificat.
Les jeunes avaient passé ensemble, grâce à la télévision satellitaire, une heure de prière et de méditation ensemble autour de la Lettre de Jean-Paul II « Le rosaire de la Vierge Marie » et des figures des saints patrons de l’Europe.
Les jeunes Suédois d’Uppsala, les jeunes Slovaques de Bratislava, autour du cardinal Korec, le jeunes de Cracovie, en l’église Sainte-Anne, autour du cardinal Marcharski, les jeunes de Vienne, autour de l’archevêque émérite, le cardinal Koenig, les jeunes de Fatima, les jeunes Allemands de Cologne, autour du cardinal Meisner, qui préparent déjà les JMJ de 2005, et les jeunes étudiants de Rome, présents par milliers en la salle Paul VI du Vatican ont éclaté en applaudissements tandis que le choeur entonnait « Tu es Petrus » pour accueillir Jean-Paul II avec le cardinal Camillo Runi, vicaire du pape pur Rome, qui évoquait en particulier le 25e anniversaire du pontificat et la préparation des JMJ de 2005.
Guidés par le pape, les jeunes d’Europe ont ensuite prié les mystères « lumineux » du chapelet, comme le pape y invite dans sa Lettre du 16 octobre dernier, date anniversaire de son élection. A Cologne, on méditait sur le Baptême du Christ, en priant pour Jean-Paul II pour qu’il continue d’être témoin de la paix au milieu des nations. A Uppsala, les jeunes méditaient sur les Noces de Cana et priaient pour les couples mariés, à Bratislava, ils méditaient sur la Proclamation du Royaume de Dieu par Jésus et l’appel à la conversion, à Cracovie, sur la Transfiguration, à Vienne sur l’Institution de l’Eucharistie, tandis qu’à Fatima, les jeunes entonnaient les litanies de la Vierge. La prière était soutenue par un chœur de 1 200 chanteurs des choeurs des conservatoires et universités italiens.
Jean-Paul II invitait ensuite les jeunes à participer à la construction de l’Europe, en apportant la contribution de leur « créativité généreuse » et « dévouement ». Il soulignait ensuite le besoin particulier de « paix ». les applaudissements l’interrompaient. Le pape insistait sur l’importance de l’héritage que eur ont laissé les « pères de l’Europe ».
Jean-Paul II insistait ensuite sur le thème de la JMJ 2003 qui se célèbre le jour des Rameaux dans tous les diocèses: « Voici ta Mère ». Il invitait les jeunes universitaire de l’Europe à « prendre Marie pour Mère dans leur vie ». « Ouvres votre cœur à marie, disait le pape, et suivez docilement on exemple ». Réponse immédiate: des applaudissements nourris.
Enfin, Jean-Paul II s’adressait aux jeunes de son diocèse pour leur donner rendez-vous le 10 avril prochain, pour la rencontre annuelle en préparation à la journée des Rameaux. Jean-Paul II souhaitait que le chapelet devienne « de plus en plus familier aussi à la jeunesse d’aujourd’hui ». Par cette prière, « on peut changer le sort du monde », soulignait le pape avec force.
Mais la joie atteignait son comble lorsque laissant tout discours, le pape remerciait le cardinal Meisner pour son invitation aux jeunes pour 2005 à Cologne: « Une invitation qui s’adresse aussi à moi, à moi qui, comme vous le voyez, ne suis plus si jeune! » Acclamations auxquelles le pape répondait en souriant: « Voilà! Merci pour cette confirmation! »
Les jeunes battaient des mains le fameux rythme de Tor Vergata, en scandant le nom de Jean-Paul II: « Giovannipaolo »! Les images télévisées faisaient voir la joie jeunes de Cracovie. Le cardinal Macharski se laissait entraîner à battre des mains avec eux.
« Cette télévision est une institution étonnante, soulignait le pape: tout en me trouvant ici à Rome, je vois l’église Sainte-Anne à Cracovie! Cette église m’est bien connue. Vous savez que je suis venu à Rome depuis Cracovie! J’ai beaucoup fréquenté cette église universitaire, j’y ai prié, j’y ai fait une retraite. Ce sont de beaux souvenirs! »
Le pape saluait amicalement le « nouveau cardinal », le cardinal Macharski. « Un autre cardinal qu’on voit à la télévision! » taquinait le pape en regardant le grand écran et les jeunes Polonais de Cracovie qui s’animaient davantage au fur et à mesure de cette conversation satellitaire improvisée et joyeuse. « On peut dire que cette télévision, c’est parfait! Par la télévision aussi on applaudit! » reprenait le pape. Il faudra qu’il dise deux fois « basta », fasse mine de ne plus vouloir entendre leur bruyant enthousiasme, puis appelle les jeunes à recevoir la bénédiction finale « avec l’esprit qu’il faut » pour qu’ils reviennent tout de suite, comme les jeunes savent le faire, au recueillement.
Un recueillement qui allait ensuite les accompagner en procession dans les rues de Rome, autour de l’icône de Marie Trône de la sagesse et de la lampe allumée à la lampe de la paix de Bethléem.