Ils ont vécu dans la prière ce premier anniversaire de la Journée de prière des religions pour la Paix qui a eu lieu Assise il y a déjà un an, avait lieu à Assise, à l’initiative de Jean-Paul II.
Ils ont finalement distribué des centaines de cartes postales portant un arc en ciel à adresser à deux destinataires: George Bush et Saddam Hussein.
L’anniversaire du 24 janvier 2002 a été salué dans toute l’Italie par des rencontres, des marches, des prières, dans de nombreux diocèses et mouvements catholiques .
L’initiative d’une nouvelle journée de prière et de jeûne pour la paix a été lancée par Pax Christi, l’Action Catholique, la Caritas et l’Action catholique.
Les adhésions sont venues de nombreux diocèses, ainsi que d’associations et de nombreux Instituts religieux, réunis dans la Coordination « Justitia et Pax » de l’Union des Supérieurs Majeurs.
«Jamais plus la violence,
Jamais plus la guerre,
Jamais plus le terrorisme,
Au nom de Dieu, que chaque religion apporte sur cette terre
Justice et paix,
Pardon et vie,
Amour!», lançait avec force Jean-Paul II il y a un an déjà.
Le pape, on se souvient, avait invité les fidèles à préparer cette rencontre dans la prière et par le jeûne. Elle a eu lieu 135 jours après le terrible attentat contre les Etats-Unis, qui a marqué un avant et un après sur le calendrier du nouveau millénaire.
Le train de la paix avait quitté la gare des Jardins du Vatican, à 8 h 38! A bord, il emportait Jean-Paul II et 70 responsables des religions du monde sur les pas du Poverello – mais aussi de Jean XXIII qui avait emprunté le même parcours en train pour se rendre à Assise.
«Nous sommes venus à Assise en pèlerinage, disait le pape à son arrivée. Nous sommes ici en tant que représentants de différentes religions pour nous interroger devant Dieu sur notre engagement pour la paix, pour en demander à lu le don, pour témoigner de notre commune aspiration à un monde plus juste et solidaire».
Evêques, popes, rabbins, muphtis, maîtres hindouistes, shintoïstes, sikhs, zoroastriens, animistes, tous proclamaient: «Une fois encore, nous, réunis ici, nous affirmons que qui utilise la religion pour fomenter la violence en contredit l’aspiration la plus authentique et la plus profonde. C’est par conséquent un devoir pour les personnes et les communautés religieuses que de manifester le rejet les plus net, le plus radial, de la violence, de toute violence, à partir de celle qui prétend se revêtir de religiosité, en allant jusqu’à faire appel au nom très saint de Dieu pour offenser l’homme».
