CITE DU VATICAN, Mercredi 18 décembre 2002 (ZENIT.org) – Vivre au quotidien l’attente de la venue de Dieu: c’est l’attitude que Jean-Paul II recommande aux fidèles, et pas seulement pendant le temps de l’Avent. Il indiquait trois guides sûrs pour vivre cette attente: le prophète Isaïe, Jean Baptiste et Marie.
Le pape Jean-Paul II a en effet consacré sa catéchèse du mercredi, pour la dernière audience de l’année civile, en la salle Paul VI du Vatican, à la Nativité, à partir de ce verset du prophète Isaïe: « Courage, n’ayez pas peur: notre Dieu vient nous sauver » (Is 35, 4).
« La liturgie de l’Avent, remplie de références à l’attente joyeuse du Messie, nous aide, disait le pape, à percevoir pleinement la valeur et le sens du Mystère de Noël ».
Et d’expliquer: « Il ne s’agit pas seulement de commémorer un événement historique advenu il y a deux mille ans, dans un village de Judée. (…) C’est toute notre existence qui doit être un avent, une attente vigilante du retour final du Christ ».
Car, expliquait encore Jean-Paul II, « pour préparer notre âme à accueillir le Seigneur (…), il faut apprendre à le reconnaître dans les événements de notre vie quotidienne ».
Le pape soulignait la pédagogie de la liturgie en disant: « Grâce à la liturgie de ces jours-ci, l’Eglise nous propose trois façons de nous préparer à accueillir l’hôte divin de l’humanité ».
En effet, la liturgie propose « trois guides » pour préparer Noël: le prophète Isaïe, Jean Baptiste et Marie.
Isaïe, parce qu’il a exhorté le peuple d’Israël « à la vigilance dans la prière, afin de reconnaître les signes annonciateurs de la venue du Messie ».
Jean Baptiste, le Précurseur, la « voix qui crie dans le désert », et qui a prêché « un baptême de
repentance pour le pardon des péchés ».
Marie, parce qu’elle conduit les fidèles à Bethléem, tout au long de la neuvaine de préparation à Noël, elle, « la femme du ‘Oui’ qui, à la différence d’Eve, a fait sien sans réserve le dessein de Dieu ».
« Elle est ainsi devenue, souligne le pape, une lumière puissante pour éclairer nos pas et un modèle d’inspiration très élevé ».
Le pape concluait sa catéchèse en français par cette salutation: « Je salue cordialement les pèlerins francophones, notamment les jeunes de Charenton et de Toulon. Puissiez-vous faire de votre pèlerinage un temps de préparation à la fête de Noël ! »
