CITE DU VATICAN, Mercredi 2 octobre 2002 (ZENIT.org) - L'agence religieuse romaine Vidimus Dominum (vidimusdominum.org) présente Mgr Michael Louis Fitzgerald, des Missionnaires d'Afrique, et spécialiste de l'Islam, choisi par Jean-Paul II comme nouveau président du Conseil Pontifical, comme nous l'annoncions hier. Il était jusqu'ici secrétaire du même dicastère.

Mgr Fizgerald est convaincu du rôle primordial que les religieux jouent dans les relations de l'Eglise avec les autres religions

Mgr Fitzgerald a 65 ans, et depuis plusieurs années il est engagé sur le front du dialogue interreligieux avec l'Islam et les religions de l'Orient. En sa qualité de secrétaire du Conseil Pontifical, il avait en particulier été chargé de la préparation d'événements récents tels que l'Assemblée interreligieuse d'octobre 1999, à la veille du Jubilé, et la rencontre d'Assise du 24 janvier 2002, quand les représentants des religions mondiales se sont réunis de nouveau dans la ville de Saint François afin de prier pour la paix.

"Nous comptons sur les religieux et les religieuses" pour le dialogue avec les autres religions, avait dit à cette occasion à "Vidimus Dominum" Mgr Michael Fitzgerald. Dès que la Journée de Prière d'Assise s'était terminée, Mgr Fitzgerald avait fait remarquer que toutes les composantes ecclésiales sont très activement engagées. "Nous faisons en sorte qu'au sein de chaque Conférence épiscopale il y ait une commission pour le dialogue. Et souvent ce sont les religieux et les religieuses qui se consacrent le plus à ce secteur".

Toutefois, Mgr Fitzgerald observait alors qu'il s'agit d'un engagement qui ne doit pas être limité à des rôles spécifiques, mais qu'il peut être également confié aux laïcs, car "eux aussi, sans l'ombre d'un doute, peuvent s'engager dans le dialogue". Le religieux soulignait en outre que depuis 1986, c'est-à-dire depuis la première rencontre d'Assise, des progrès ont été faits même par les religions, comme l'Islam.

"Les musulmans ont donné naissance à un forum permanent et à un comité permanent pour le dialogue avec les religions monothéistes. Donc quelque chose est en train de changer". Même si, admet-il ensuite, "nous disons toujours que le dialogue doit être fait au niveau local, car c'est à ce niveau que les problèmes trouvent une solution, tandis que le dialogue avec le Saint-Siège peut être certainement plus facile".