CITE DU VATICAN, Mercredi 3 juillet 2002 (ZENIT.org) – Comme c’est le cas lorsque des catastrophes surviennent dans le monde, Développement et Paix accepte les dons du public afin d’apporter une aide d’urgence aux 13 millions de personnes menacées par la famine qui sévit actuellement dans les différents pays d’Afrique australe.
Développement et Paix (DP) est l’organisme caritatif de l’Eglise catholique canadienne. Le site de DP se trouve à l’adresse: www.devp.org et le courriel: info@devp.org
Cette famine est le résultat d’inondations et de périodes de sécheresse aggravées par l’instabilité politique et économique dans la région. La presque totalité des récoltes de l’automne dernier a été détruite, et depuis, les réserves de nourriture et de semences sont précaires. Le manque de nourriture se fait cruellement sentir au Zimbabwe, où des confrontations ont déjà éclaté. Parmi les autres pays durement éprouvés, l’on retrouve le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, le Swaziland et la Zambie.
Dans un premier temps, les fonds envoyés par Développement et Paix serviront à appuyer deux projets de Caritas au Malawi et en Zambie. D’autres fonds seront ensuite acheminés dans la région par l’entremise de Caritas Internationalis (www.caritas.org).
Au Malawi, Développement et Paix a déjà acheminé la somme de 80 000 $ afin d’appuyer un projet au coût de 3,8 millions de dollars qui fournira de la nourriture et des semences à 390 000 personnes, soit 78 000 ménages. Ce projet atteint environ 5 % des victimes de la famine au pays. Une formation sera aussi offerte au personnel des organismes de secours catholiques afin de les aider à soutenir les familles en difficulté au cours des prochains mois. Le programme accorde la priorité aux ménages dirigés par des femmes, des enfants, des aînés et des personnes malades ainsi qu’aux familles qui comptent des enfants de cinq ans et moins souffrant de malnutrition.
En Zambie, Développement et Paix a déjà acheminé 50 000 $ afin d’appuyer un projet de Caritas au coût de 1,6 million de dollars destiné à nourrir 30 830 ménages comptant une moyenne de six personnes chacun. Le projet dessert huit diocèses. La priorité est accordée aux participants à des programmes Vivres contre travail axés sur l’agriculture et les améliorations communautaires, ainsi qu’aux personnes handicapées, aux malades chroniques, y compris les personnes atteintes du Sida, et aux orphelins.
