CITE DU VATICAN, Dimanche 5 mai 2002 (ZENIT.org) – Jean-Paul II souhaite se rendre au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Pompéi: il l´a confié aux fidèles de la région de Naples rassemblée autour de lui sur l´île d´Ischia à l´heure de la prière du Regina Coeli. Le pape invite les fidèles à un « itinéraire contemplatif » et ceci « à l´école de Marie ».
Après avoir invité les fidèles à la prière du chapelet, le pape disait: « Ma pensée se tourne vers la ville de Pompéi, qui surgit non loin d´ici. Là, le bienheureux Bartolo Longo a voulu consacrer à la Vierge du Saint-Rosaire un sanctuaire, devenu le coeur marial de la Campanie, connu dans le monde entier. En survolant le ciel de cette belle région, j´ai pensé avec une affection dévote à ce cher sanctuaire où j´espère, s´il plaît à Dieu, me rendre à nouveau ».
Au terme de la messe, le pape invitait les fidèles à se tourner vers Marie « la « Tota Pulchra », la Toute belle, la créature par laquelle Dieu est venu à la rencontre de l´humanité dans la forme la plus sublime. Marie est l´Arche de l´Alliance dans laquelle se rencontrent la terre et le ciel: la nature humaine et la nature divine dans la Personne du Fils de Dieu. Dans votre île splendide, don et signe de la beauté de Dieu, combien d ´églises et de chapelles lui sont consacrées! Combien de titres, chers à la piété populaire, par lesquels vous invoquez Marie! »
« En elle se reflète le visage lumineux du Christ. Si nous la suivons docilement, la Vierge nous conduit à Jésus. Au cours du mois de mai, à peine commencé, à l´école et en compagnie de Marie, puissions-nous parcourir un vrai chemin contemplatif grâce à la récitation du saint rosaire. Cette pratique traditionnelle est sûrement une aide très valide pour contempler les mystères de la vie du Christ ».
« A Marie, je confie aussi les populations de la Campanie, et en particulier les fidèles d´Ischia, qui l´honorent comme la Châtelaine de l´Ile. Avec l´aide de Marie, puisse la chère Eglise Ischitane être un phare resplendissant de foi et de charité chrétienne ».