CITE DU VATICAN, Mardi 19 février 2002 (ZENIT.org) – Radio Vatican réaffirme qu´elle entend poursuivre ses mesures de précautions pour éviter toute nuisance qui serait due à la pollution électromagnétique tandis que le tribunal romain saisi pour cette question se déclare incompétent: toute question touchant le Saint-Siège relève en effet en Italie du droit international et du concordat. A cette occasion, le directeur des programmes rappelle que l´étude du groupe international institué par le ministre de la santé d´alors, Umberto Veronesi, et publiés par l´Institut supérieur de la santé a conclu au caractère inoffensif de la station.
L´audience du procès concernant la pollution présumée causée par le centre de transmission de Radio Vatican à Santa Maria di Galeria s´est en effet déroulée ce matin, 19 février, à la Section du tribunal pénal de Rome. Le juge Andrea Calabria a accueilli l´exception, soulevée par Radio Vatican, de défaut de juridiction du juge italien vis-à-vis des trois dirigeants de la radio, accusé pour les émissions électromagnétiques des implantations en question et il a conclu à l´impossibilité de procéder.
Le directeur des programmes, le P. Federico Lombardi, expliquait aujourd´hui à Radio Vatican: « L´exception de défaut de juridiction a été soulevée par le collège de défense de Radio Vatican sur la base de l´article 11 du Traité du Latran de 1929 entre le Saint-Siège et l´Italie, qui assure aux Etablissements de l´Eglise catholique et donc aussi à Radio Vatican l´exemption de « toute ingérence de l´Etat italien ».
« L´activité exercée par trois dirigeants de notre radio est une activité institutionnelle du Saint-Siège et pour cela, ils ne peuvent être jugés pour les actes accomplis dans l´exercice de leurs fonctions, en vertu de l´immunité prévue par le Traité ».
« Mais cette conclusion attendue et opportune de la cause pénale ne signifie cependant en aucune manière que Radio Vatican cessera d´adopter des mesures de précaution de façon à répondre aux préoccupations de la population dans le domaine sanitaire et de l´environnement, en accord avec les autorités italiennes ».
« Pour ce qui concerne les préoccupations sanitaires de la population, continuait le P. Lombardi, c´est en tous cas un devoir de rappeler encore une fois qu´aucune étude fiable n´a démontré l´existence de dommages pour la santé liée à l´activité du centre de Santa Maria di Galeria, et donc qu´il n´y a pas de raisons d´alarme fondées. C´est confirmé en particulier par les résultats de l´étude du groupe international institué par le ministre de la santé d´alors, Umberto Veronesi, et publiés par l´Institut supérieur de la santé ».
Le P. Lombardi précise en outre que Radio Vatican a toujours respecté les normes internationales sur les émissions électromagnétiques mais a aussi mis en oeuvre – dans les délais prévus à savoir le 31 août dernier – les mesures nécessaires afin que les émissions des transmissions de Santa Maria di Galeria rentrent dans les limites des normes italiennes. Elle a ainsi rempli ses devoirs envers l´Etat italien en accord avec les décisions de la Commission bilatérale Italie-Saint-Siège du 18 mai 2001.
En conclusion, Radio Vatican souhaite donc que, une fois l´horizon dégagé d´accusations injustes, et non-fondées, son activité puisse continuer avec sérénité, dans le contexte d´une relation responsable et correcte avec les autorités italiennes et avec la population, rassurée par son absence de risques sanitaires.