CITE DU VATICAN, Jeudi 20 décembre 2001 (ZENIT.org) – Jean-Paul II a approuvé ce matin en la salle Clémentine du palais apostolique le décret canonique reconnaissant un miracle dû à l´intercession du Bx Juan Diego (v.1474-1548), l´Indien qui a bénéficié des apparitions de la Vierge de Guadalupe, au Mexique, entre le 9 et le 12 décembre 1531.
Le « miracle » a eu lieu le 6 mai 1990, au moment même où Jean-Paul II proclamait Juan Diego bienheureux. Il changeait alors radicalement la vie du jeune Juan José Barragán Silva, 23 ans, toxicomane. Il consommait de la marijuana depuis l´âge de 5 ans. Ce jour-là, exaspéré et sous l´emprise de la drogue, il s´infligea une blessure sévère à l´aide d´un couteau, sous les yeux de sa mère. Puis il se dirigea vers le balcon pour se précipiter dans le vide. Sa mère tenta en vain de le retenir par les pieds. Il fut emmené aux soins intensifs de l´hôpital Durango de la Cité de México, dans un état désespéré.
Mais c´est alors que le professeur J.H. Hernández Illescas, un des meilleurs spécialistes internationaux, aidé de deux autres grands spécialistes, définit le cas comme « insolite, surprenant, et inconcevable ». « Inexplicable », dirent ses collègues auxquels il demanda un avis.
En effet, étant donné la hauteur (10 m), le poids du jeune (70 kg), et l´angle de l´impact au sol (70 °), on estime que la pression exercée était équivalente à mille kilos. Selon les avis scientifiques, la mort aurait dû être instantanée, ou bien la chute devait au moins laissé un handicap grave.
Or, après trois jours, de façon instantanée et inexplicable, Juan José fut complètement guéri. Les examens postérieurs établirent qu´il ne gardait aucune séquelle de sa chute, ni neurologiques, ni psychiques: la guérison était définie comme « scientifiquement inexplicable ».
C´est la maman du jeune homme, Esperanza, qui détient la clef de ce « miracle ». Elle a en effet raconté par la suite qu´au moment où son fils tombait, elle l´avait recommandé à Dieu et à la Vierge de Guadalupe, et invoquant le Bx Juan Diego elle avait dit: « Donne-moi un signe. Sauve-moi ce fils! Et toi, ma Mère, écoute Juan Diego! »