CITE DU VATICAN, Mardi 18 décembre 2001 (ZENIT.org) – Jean-Paul II et les principaux responsables religieux du monde ayant répondu à son appel à venir prier pour la paix se rendront à Assise en train, le 24 janvier 2002. Jean XXIII avait choisi ce mode de déplacement en 1962.
On se souvient que le 18 novembre dernier, en réponse à la crise internationale qui a suivi les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, le pape a invité les représentants des religions du monde à participer à une rencontre pour la paix: « Je voudrais annoncer que j´ai l´intention d´inviter les représentants des religions du monde à se rendre à Assise le 24 janvier 2002, afin de prier pour surmonter les oppositions et promouvoir la paix authentique », disait Jean-Paul II lors de l´angélus. Le pape insistait sur la relation entre catholiques et musulmans, de façon à pouvoir proclamer ensemble « que la religion ne doit jamais être un motif de conflit, de haine ou de violence ». « En ce moment historique, expliquait le pape, l´humanité a besoin de voir des gestes de paix et d´entendre des paroles d´espérance ».
Les participants devraient se retrouver au Vatican, à la petite gare construite en 1933 par Pie XI, et située dans les murs du Vatican. Le train ne devrait comprendre que trois ou quatre wagons.
A leur arrivée à Assise, le pape et ses hôtes devraient assister dès le matin à une cérémonie au cours de laquelle ils se présenteront comme des témoins de la paix. Ils se rendront ensuite dans les différents lieux de la ville de saint François pour prier, chacun à sa façon, comme lors de la rencontre de 1986, de façon à respecter la foi et les coutumes de chacun, et à éviter tout syncrétisme.
En début d´après-midi, une nouvelle rencontre aura lieu devant la basilique, lieu d´une proclamation commune de leur engagement en faveur de la paix. Le retour au Vatican aura lieu en fin d´après-midi.
Jean-Paul II ne sera pas le premier pape à se rendre à Assise en train. Jean XXIII, le pape de « Pacem in terris », avait choisi ce mode de déplacement en 1962. Il avait dû s´arrêter dans les différentes gares : un millier de fidèles avaient voulu recevoir sa bénédiction.
